Jeune entreprise fondée par deux étudiants en 2016, Good Move s'était initialement spécialisée dans la production de jus de fruits et légumes bio à froid. La crise sanitaire l'ayant contrainte à se réinventer, la société est parvenue à lever 230.000 de fonds et met désormais en avant un nouveau produit : les micropousses.
Good Move, c'est avant tout l'histoire de Lucas Vandierendonck et Brieuc Debois, alors étudiants à l'Université de Namur. En 2016, ils se lancent dans la production de jus de fruits et légumes bio, en utilisant une technologie « à froid », une technique permettant de conserver toutes les vitamines naturelles. Tout roule alors pour les jeunes producteurs, jusqu'à l'arrivée du premier confinement à la mi-mars 2020. Leurs principaux clients étant contraints de fermer, les commandes se font de plus en plus rares, contraignants le duo à cesser sa production. Décidés à ne pas laisser tomber, Lucas et Brieuc mettent tout en oeuvre pour garder le cap, jusqu'à miser sur un nouveau pari : l'agriculture verticale.
Une nouvelle aventure agricole
L'agriculture verticale est une nouvelle forme d’agriculture permettant de supprimer l’utilisation de pesticides et de réduire considérablement l’utilisation d’eau et de surfaces nécessaires pour la production agricole. Motivés à l'idée de relever ce nouveau défi, Lucas et Brieux dénichent le produit qui leur permettra de le faire : les « micropousses ». Ces très jeunes pousses de légumes, récoltées après une dizaine de jours seulement et utilisées dans la cuisine gastronomique, présentent une densité en nutriments jusqu’à 40 fois supérieure aux légumes adultes. Pour Good Move, l'objectif est clair : introduire l'usage de ces jeunes pousses auprès du public en les proposant en raviers biodégradables dans les rayons frais des magasins, avec un slogan simple : Sublimez vos plats !
Des micropousses pour un maxi succès
En août dernier, il est temps pour les jeunes producteurs de plonger dans le grand bain. Les jeunes parviennent rapidement à convaincre un premier magasin de vendre leurs micropousses et le succès ne se fait pas attendre. Vers la fin décembre, les jeunes pousses Good Move compte une vingtaine de points de vente, tandis que les jeunes associés sont parvenus à lever 232.000 euros afin de financer le développement de leur entreprise. Une chose est certaine : l'avenir est au vert pour Good Move.
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