Une étude menée par Ipsos pour Mars, en collaboration avec l’application de méditation Calm, révèle l’impact insoupçonné – et très concret – de nos animaux sur notre santé mentale. En Belgique, plus d’un millier de personnes ont été interrogées. Résultat : leur compagnon à quatre pattes est bien plus qu’un adorable coloc. Il est un pilier émotionnel, un déclencheur de pleine conscience, un véritable allié du quotidien.
Le chat plus apaisant que le compagnon
C’est sans doute la stat la plus parlante : 6 Belges sur 10 préfèrent passer du temps avec leur animal que… leur partenaire, quand ils sont stressés. Est-ce une preuve d’amour inconditionnel ou un besoin urgent de relations simples et sans prise de tête ? Un peu des deux, probablement. Car ce que beaucoup recherchent dans le lien avec leur animal, c’est justement cette absence de jugement, cette bienveillance silencieuse qui fait du bien sans poser de questions.
Les chiffres le confirment :
– 72 % trouvent que parler à leur animal est relaxant,
– 61 % comparent même les sons qu’il émet à une séance de méditation,
– 86 % affirment que sa simple présence les apaise.
Et si, au fond, c’était ça la recette du bien-être ?
Des effets très concrets sur le corps et l’esprit
L’étude va plus loin qu’un simple “c’est mignon”. Les données prouvent que vivre avec un animal a un réel impact sur les habitudes de vie :
– Bouger plus : 66 % des répondants déclarent marcher davantage grâce à leur compagnon.
– Moins d’écrans : 69 % affirment qu’il les aide à se déconnecter.
– Mieux dormir : 46 % constatent une amélioration de la qualité de leur sommeil.
– Moins de stress : 40 % disent que leur animal les aide à calmer leur anxiété.
– Moins de ruminations : 39 % notent une diminution de leurs pensées négatives.
Un animal, c’est donc un peu une appli bien-être à poils, toujours dispo et 100 % personnalisée.
Une présence qui nous ramène à l’essentiel
Derrière ces chiffres se cache une réalité que la science commence à mieux comprendre. La Dre Joni Delanoeije, chercheuse à la KU Leuven, parle d’un effet “pleine conscience” : « Les animaux nous ramènent à l’instant présent. Ils nous rappellent que beaucoup d’obligations qu’on s’impose sont en réalité des choix. »
Contrairement aux relations humaines, souvent complexes, la relation avec un animal repose sur la constance, la routine et un langage non verbal qui fait du bien. Pas besoin de se justifier ou de performer. On peut juste être là, ensemble.
Un mode de vie plus sain (et plus doux)
L’étude montre aussi comment nos animaux nous poussent – sans rien dire – vers une forme de slow life.
– 73 % des Belges déclarent que leur animal leur fait prendre des pauses dans leur journée,
– Pour 49 %, c’est même quotidien.
Des micro-moments pour souffler, observer, s’arrêter… dans un quotidien où tout s’enchaîne sans répit. Et si le bien-être tenait à ces moments suspendus où l’on regarde son chat dormir ou son chien bâiller ?
Quand les bureaux deviennent dog friendly
Chez Mars, cette philosophie est intégrée depuis longtemps. Leurs bureaux belges sont “dog friendly” depuis plus de vingt ans. « On constate que cela crée plus de connexions entre collègues, plus de mouvement, et moins de stress », explique Annemie Huenaerts, Country Director de Mars Pet Nutrition Belux. Une ambiance plus détendue, portée par la présence de chiens qui circulent librement entre deux réunions.
Et ils ne comptent pas s’arrêter là. Avec Calm, Mars lance une collection inédite de contenus sur l’appli : des méditations, des histoires relaxantes, des exercices inspirés par les animaux. L’idée ? Étendre les bienfaits du lien homme-animal à ceux qui n’en ont pas (encore) un à la maison.
Ce que révèle aussi cette étude, c’est un besoin de reconnexion. Dans un monde saturé de stimulations et d’exigences, les animaux offrent un contrepoint salutaire. Pas étonnant qu’on les préfère parfois à nos proches. Ils ne demandent rien, ne jugent rien, et nous ramènent à une forme de simplicité presque oubliée.
Le message est clair : prendre soin de son animal, c’est aussi prendre soin de soi. Et inversement.