La bonne chère : le resto à booker avant qu’il ne soit bondé

Publié le 8 octobre 2020 par Laurence Donis
La bonne chère : le resto à booker avant qu’il ne soit bondé © Presse

On aurait presque envie de garder l’adresse secrète tant c’est une véritable pépite. La bonne chère, c’est un petit nouveau qui voit très grand. Un resto à surveiller, à qui l’on promet une belle destinée.  

Tout est dans le nom. Quand on a entendu parler de La bonne chère, on imaginait une bande de copains amateurs de bonne bouffe, qui n’hésitent jamais à se faire plaisir. C’était ça, mais en mieux. La précision et la justesse des assiettes en plus. Ouvert juste avant le confinement, le 31 janvier, le resto est depuis revenu en force et fait honneur à L’idiot du village, le précédent locataire des lieux.

L’équipe est composée de quatre potes, devenus aujourd’hui associés : Alexandru Sapco et Jean-Jacques Francès en cuisine, et Lorah Sutac et Jérémie Stoecklin en salle. C’est au Wine bar des Marolles puis chez Odette en ville qu’ils se sont rencontrés. D’origine moldave, vénézuelienne ou encore alsacienne, les jeunes membres de la bande souhaitent proposer « une cuisine ouverte à toutes les influences sans se déconnecter de la tradition culinaire traditionnelle ». 

La bonne chère
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Si l’on peut commander à la carte, on vous conseille vivement de vous laisser guider et d’opter pour le menu proposé. Dans l’assiette ? Dorade de ligne en ceviche, grenade et maïs fermenté / cèpes, gnocchi et sapin / coucou au foin, épeautre, sauce aux oignons caramélisés ou encore cheesecake chèvre et Herve en dessert. Les plats sont travaillés, équilibrés, bien dressés… Et plus originaux qu’ils n’y paraissent à première vue. Le « gratin dauphinois » du chef est ainsi servi en syphon par exemple, une vraie surprise en bouche qui n’a absolument pas la même texture que dans la recette tradi. 

La bonne chère
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La sélection des vins est quant à elle « principalement nature mais évite l'écueil des vins déviants », nous explique-t-on. Lorsqu’on y est allés cet été, on a opté pour le menu six services à 65 euros et c’était une réussite de début à la fin. C’est gourmand et percutant, les produits sont de saison, bien sélectionnés, et ça se sent. De quoi plaire à tous les palais, même ceux qui ne sont a priori pas ultra fans de la cuisine de bistro. Le prix est quant à lui totalement justifié et on ne serait pas étonné que La bonne chère décroche un jour une étoile... On y court avant que l’adresse soit dans toutes les bouches de Bruxelles.  

La bonne chère, infos pratiques:

La bonne chère vous accueille du mardi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 21h00. A la carte, menu six services 65 euros ou lunch à 20 euros tous les midis de la semaine selon l’inspiration du jour des chefs. Adresse? Rue Notre-Seigneur 19, 1000 Bruxelles. Plus d’infos et réservations sur le site du restaurant.

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