Sexe et Saint-Valentin : 5 malentendus de love shop

Publié le 9 février 2018 par Elisabeth Clauss
Sexe et Saint-Valentin : 5 malentendus de love shop

On n'imagine pas ce qui se passe dans la tête des clients des love ou des sex-shops. Charlotte Ledent, sexologue et fondatrice d'Eva Luna, lève le voile sur les clichés les plus répandus.

1 - "Si je m'habitue aux sex-toys, serais-je tentée de me passer des hommes ?"

Certaines femmes craignent en effet que la satisfaction mécanique d'un jouet dédié leur coupe l'envie d'un partenaire humain (homme ou femme). Comme si un appareil électronique (et dans "électronique"...) pouvait rire avec elle devant une série, manger un gâteau à même le carton ou se balader en forêt sous la pluie. Mais bon, admettons.

L'avis de la sexologue :

"Si la relation manque de l'essentiel, comme de sensualité, du côté charnel, du contact de la peau et le vertige des yeux dans les yeux, tant qu'à faire, on se satisfait mieux soi-même. Mais si on partage une dimension humaine, aucun jouet ne peut replacer la chaleur d'une autre personne."

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2 - "On risque de s'électrocuter"

(Vraiment ? Des gens craignent le coup de jus avec un vibro rechargeable ? Charlotte Ledent nous confirme qu'on lui pose souvent la question).

L'avis de la sexologue :

"Non, c'est la peur du syndrome Claude François, le truc électrique dans le bain, mais en vrai, on ne peut pas".

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3 - "C'est un truc de célibataire"

C'est l'autre cliché, celui de la fille esseulée, qui n'a pas d'autres recours.

L'avis de la sexologue :

"Au contraire, les accessoires apportent quelque chose de ludique dans la sexualité à 2 (ou 3, ou 4...)"

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4 - "Si je commence à utiliser des sex-toys, j'irai de plus en plus loin"

Ou les ravages, outre cinématographiques, des 50 nuances de Grey qui, entre nous, tirent plutôt au marron.

L'avis de la sexologue :

"Fumer une cigarette mène-t-il tout droit à l'héroïne ? Voilà."

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5 - "Je vais me faire choper"

"Par la femme de ménage rangeant mes tiroirs, par mon mec  (ou ma copine), par les enfants demandant à quoi sert ce galet oublié dans la salle de bain..."

L'avis de la sexologue :

"On n'est pas obligé d'utiliser son joujou vibrant en presse-papier au milieu de la table du salon. Mais il est vrai qu'actuellement, de nombreux sex-toys ressemblent à des objets usuels, clefs USB, téléphones portables ou rouges à lèvres, et même à des flacons de parfum. C'est par exemple le cas du Womanizer, un accessoire d'aspiration du clitoris. Par ailleurs, soulignons tout de suite qu'aspirer (doucement !) son clitoris ne le transforme pas en pénis. Si vous vous posiez la question".

Rassuré(e) ? Il vous reste quelques jours pour faire un charmant shopping joignant l'utile à l'agréable.

Eva Luna

 

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