Ne soyons pas hypocrites, on s’est toutes posées une fois la question. Pour y répondre, l’équipe du ELLE s’est rendue à un atelier pour apprendre à maîtriser parfaitement l’art de la branlette.
Tout le monde a ricané en découvrant cette invitation nous conviant à une “Handjob Masterclass”. Après son grand succès dans le sex-shop Pabo aux Pays-Bas, la marque avait lancé un atelier en Belgique, pour apprendre à maîtriser cet art subtile.
“Dans cet atelier, vous apprendrez tout ce qu’il faut savoir pour prendre soin de votre homme,” c’est la promesse de ce cours qui offre également un goodie bag, renfermant de quoi s’entrainer à la maison. Cet espoir d’un amour pimenté et d’une confiance retrouvée sous la couette semble s’adresse à nous.
Un Cava pour commencer
L’atelier débute à 19h dans la nouvelle boutique Pabo à Dendermonde. Le Cava est prêt, posé à côté de chaque godemiché, à usage individuel. Mme Marijke l’assure: après cette petite heure, nous connaîtrons tellement de techniques satisfaisantes que notre homme ne voudra jamais être pris… en main… par quelqu’un d’autre ! Un bon début.
La leçon débute avec des petites infos sur l’anatomie masculine: où se trouve le gland ? Qu’est-ce que le prépuce ? Les plus petits pénis dans le monde mesure 1cm et les plus grands plus de 30cm. Les hommes qui se masturbent ont un orgasme après une moyenne de 7 minutes. “Mais il est temps d’aller plus loin” annonce Marijke, une bouteille de lubrifiant à la main.
“Une branlette qui dure est une branlette réussie”, au moins c’est clair. D’entrée de jeu. La première technique que nous apprenons, permet de retarder l’orgasme. Personnellement, je ne vois pas l’intérêt : plus vite mon mec est satisfait, plus grand sera le compliment ! Quoi qu’il en soit: “commencez doucement à le masturber, ensuite, appuyez votre doigt sur son périnée et exercez une pression sur son gland.” Une technique dite du “bouton d’urgence”.
À la traite, les filles !
Alors que les mains luisent de lubrifiant – “Il faut toujours enlever son pantalon avant d’utiliser le lubrifiant, mesdames!” – La leçon commence vraiment. Nous devons d’abord montrer comment nous pensons nous y prendre. Apparemment, ce n’est pas avec des mouvements agressifs de haut en bas, comme certaines participantes ont cru bon de le mimer sur leur gode, mais plutôt avec un va-et-vient plus lent du bas vers le haut. Il faut y aller avec précaution, car un pénis peut vraiment se déchirer et puis, c’est là qu’est tout le plaisir.
Maintenant qu’on a les bases, on peut se lancer dans les techniques plus expérimentées.
Pour le “presse-citron“, par exemple, il faut maintenir le pénis fermement pendant que l’autre main presse délicatement le gland, comme un presse-agrumes.
Pour la technique du “sapin de Noël“, maintenez le pénis avec vos deux mains en une sorte de pose de prière (nos mains forment un sapin) et déplacez-les de bas en haut jusqu’au-dessus du gland tout exerçant une pression avec les paumes.
Pour la technique de “la petite laitière“, utilisez vos deux mains du bas vers le haut comme si vous deviez traire une vache.
“La petite pendule” une caresse qui fait tourner le pénis – encore endormi- autour du pubis, pour le réveiller.
“Le feu d’artifice” consiste à réchauffer son pénis entre mes mains, une technique qui est censée rendre la masturbation plus longue que les sept minutes fatidiques.
Ensuite Marijke montre les différents outils à disposition, des vibromasseurs aux oeufs Tenga, composés d’une substance gélatineuse et de parois nervurées qui multiplient les sensations pendant la masturbation.
Marijke met toujours un oeuf à la disposition de son mari, lorsqu’elle part en voyage avec des copines. “Je ne pense pas acheter un oeuf comme ça à mon mec, l’illusion est trop réelle” plaisante une participante. Mais quand il est l’heure de faire un tour dans le magasin, beaucoup de petits oeufs sont emmenés sur le chemin du retour…