C’est ce que promet le concept de ” snacking social ” développé par la psychiatre Sue Varma.

Anxiété, burn-out, dépression… Le moral des Français n’est pas au beau fixe. Selon une étude Ipsos de 2023, 25 % des Français se sont sentis déprimés pendant au moins plusieurs semaines au cours de l’année précédente. Face à ce constat, le gouvernement a fait de la santé mentale la Grande Cause Nationale 2025 et tend à mettre en place des dispositifs de prévention et d’accès aux soins.

L’une des causes de ce mal-être est attribuée au sentiment de solitude dont souffrent des millions de Français. À l’heure de l’hyperconnexion, nous ne nous sommes paradoxalement jamais sentis aussi isolés. Or, le contact humain et les interactions sociales font partie de nos besoins fondamentaux. C’est pour cette raison que la psychiatre Sue Varma recommande de pratiquer le « snacking social ». On vous en dit plus sur ce concept tout simple, qui promet de se sentir davantage heureux en quelques secondes.

« Snacking social » : des liens « plus superficiels, mais qui restent significatifs »

Interviewée par le média « Mindbodygreen » en 2024, la spécialiste développe l’importance des micro-connexions, qu’elle conceptualise sous l’expression « snacking social ». Selon elle, échanger avec les autres, même quelques secondes, participe au sentiment de bonheur. « Cela peut être superficiel ; cela peut sembler futile. C’est le caissier du supermarché à qui vous dites bonjour, et qui met quelque chose de côté pour vous parce qu’il pense à vous », explique-t-elle. « Ce sont des liens plus superficiels, mais qui restent significatifs. »

Sourire à un inconnu dans la rue, parler de la météo avec sa voisine de palier, complimenter un collègue sur sa nouvelle coupe de cheveux… Autant de petites interactions d’apparence anodines qui, en réalité, font du bien au moral. Accorder quelques secondes d’attention aux personnes qui nous entourent entretient le sentiment d’appartenance, l’un des piliers de notre bien-être.

Un concept qui fait écho à la «  micromance », qui valorise les petites marques d’affection régulières et les attentions discrètes pour entretenir l’amour. Bien sûr, cela ne signifie pas qu’il faille négliger les relations plus profondes. Maintenir des liens sincères demande du temps, et la qualité est tout aussi importante que la quantité. Mais le « snacking social » est une belle habitude à prendre pour remplir « sa tasse quotidienne » de connexions humaines, illustre « Mindbodygreen ».

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Même si le « snacking social » peut contribuer au sentiment de bonheur, il ne saurait se substituer à une aide professionnelle en cas de détresse psychologique. Si vous constatez une tristesse persistante, une perte d’intérêt ou de motivation ou encore une fatigue anormale, ne restez pas seul face à votre mal-être : consultez votre médecin ou appelez le 3114, numéro national de prévention du suicide.

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