Certaines compositions florales ne cherchent pas à plaire. Elles intriguent, questionnent, imposent leur rythme. C’est un peu l’effet que produisent les bouquets de Paloma Studio, un atelier fondé en 2022 à Bruxelles par Victoria, fleuriste indépendante et attentive aux détails qui échappent souvent au regard.

Depuis trois ans, ce studio indépendant développe un langage visuel à part, loin des compositions formatées ou attendues. Des tiges volontairement longues, des couleurs sourdes, des fleurs et feuillages parfois déconcertants, souvent oubliés. On y reconnaît une préférence pour les espèces un peu étranges, les équilibres instables, les textures presque minérales. Le résultat ? Des arrangements qui semblent toujours en mouvement, comme saisis dans une transition.

À contre-courant des bouquets figés

Les images de ses compositions dévoilent un goût affirmé pour les formes effilées, les micro-installations, les lignes courbes ou disloquées. Chaque arrangement semble pensé comme une réponse à un lieu, un objet, une ambiance. Rien de standardisé. Victoria travaille exclusivement sur mesure, en puisant dans des fleurs de saison et en intégrant parfois des éléments végétaux plus inattendus.

Ce goût du détail, du geste lent et mesuré, s’inscrit dans une vision personnelle du floral : ni décoratif, ni performatif. Plutôt comme une forme d’intervention douce, presque silencieuse, dans un espace donné. À la frontière entre installation et arrangement.

 

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Basée à Bruxelles, Paloma Studio répond à des demandes en Belgique comme à l’étranger. Son terrain d’expression : les mariages, les vernissages, les dîners, les lancements. Tout ce qui mérite un peu plus qu’un vase bien garni. Plutôt qu’un “style”, Paloma Studio revendique une démarche : créer quelque chose de vivant, d’éphémère et d’ajusté.

Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Paloma Studio.