Il y a quelque chose de magique à débarquer à Tokyo pour la toute première fois. Surtout quand on sait qu’on s’y rend pour découvrir les origines de l’une des plus grandes marques de beauté. La métropole totalise plus de 2000 kilomètres et ne compte pas moins de 23 quartiers. Une ville où le traditionnel et le futuriste se percutent avec une harmonie déconcertante. Notre point de chute : le très chic quartier de Ginza. Derrière les immenses panneaux lumineux qui ornent les gratte-ciel et les innombrables boutiques de luxe ultra-modernes, se raconte une histoire qui remonte à plus d’un siècle, celle de Shiseido. 

Deux heures trente du matin, le décalage frappe fort (huit heures tout de même !). Ce qui nous laisse le temps d’approfondir nos recherches sur le groupe, qui est une des plus anciennes entreprises de cosmétiques du monde. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : des produits distribués dans pas moins de 120 pays et régions à travers le monde, la compagnie possède six sites dédiés à la recherche et au développement, elle emploie plus de 36.000 personnes, dont 1.200 chercheurs·euses et scientifiques, et elle totalise près de 33 awards IFSCC (International Federation of Societies of Cosmetic Chemists).

1F 8-8-3 Ginza, Chuo-ku, Tokyo

Le jour se lève enfin. Première étape : direction le Shiseido Parlour, là où tout à commencé. Si aujourd’hui, un immeuble vertigineux qui abrite un restaurant et salon de thé se dresse à nos pieds, en 1872, sur ces mêmes fondations, s’érigeait la toute première pharmacie de style occidental du Japon, berceau d’une future révolution cosmétique. Arinobu Fukuhara est un pharmacien visionnaire et le fondateur de Shiseido. 

Arinobu Fukuhara, fondateur de Shiseido.

En 1888, il commercialise le premier dentifrice japonais sous forme de pain. Le succès est fulgurant car le produit est une révolution à l’époque. D’ailleurs, le nom du produit « Fukuhara » entre dans le vocabulaire japonais et devient la base du mot « dentifrice ». 

En 1897, un pas est franchi en direction du secteur de la cosmétique avec le lancement d’Eudermine, une lotion adoucissante de teinte rouge rubis toujours vendue à l’heure actuelle même si sa formule a bien entendu été perfectionnée depuis. L’essayer, c’est comprendre pourquoi elle a traversé les siècles. La compagnie s’accroît rapidement, au fil des lancements. Le succès est au rendez-vous car, dès ses débuts, Shiseido fait de l’efficacité de ses produits une priorité et de la science son pilier.

Eudermine, une lotion adoucissante pour la peau. (1897)

Une beauté holistique et scientifique

En 1915, la fleur de camélia, ou « Hanatsubaki », devient l’emblème de l’entreprise. Un logo quasi inchangé depuis sa création et qui symbolise l’importance du beau pour la marque. À cette époque, Shinzo Fukuhara, fils du fondateur, photographe, artiste et premier président de Shiseido, introduit également la notion de beauté holistique, liant l’art et la science pour embellir la peau. 

Derrière les textures, les fragrances et packagings haut de gamme de ses produits, Shiseido incarne une rigueur scientifique qui la distingue de nombreux de ses concurrents, depuis plus de 150 ans. Dès sa création, la recherche est au cœur de son développement, l’entreprise est pionnière dans l’intégration des sciences dermatologiques et neurologiques à la cosmétique.

Pour preuve, le groupe possède plusieurs centres de recherche de pointe, dont le Shiseido Global Innovation Center à Yokohama, véritable temple de l’innovation cosmétique. Ce centre ultramoderne emploie des centaines de chercheurs qui étudient l’impact des facteurs environnementaux sur la peau et développent des formules de plus en plus performantes et respectueuses de l’épiderme.

Depuis des années, Shiseido joue également un rôle de leader au sein de l’IFSCC, une organisation qui rassemble les plus grands experts en sciences cosmétiques. Le groupe présente régulièrement des avancées majeures, comme des études sur les mécanismes de vieillissement et de régénération cutanés ou sur l’implémentation des découvertes en neuroscience en cosmétique. Cette implication dans la recherche explique pourquoi la marque reste à l’avant-garde de l’industrie, capable de formuler des soins hautement efficaces et en phase avec les attentes pointues des consommateur·rices d’aujourd’hui. Une alliance parfaite entre savoir-faire ancestral et innovation futuriste, où chaque rituel de beauté séduit tant par sa sensorialité que par les résultats qu’il procure. En arpentant les rues de Tokyo, on comprend tout de suite qu’elle est une de ses villes qui ne dort jamais mais qui, tout en étant en perpétuelle ébullition, offre à ses résident·e·s son lot de plaisir et de sérénité. À l’image de Shiseido, qui continue de créer une beauté précurseure, puissante et intemporelle. Probablement la clé de son succès.

En 1872, le fondateur de Shiseido ouvre la première pharmacie de style occidentale du Japon.

Ultimune : le soin best-seller

Mais impossible d’évoquer Shiseido sans parler d’Ultimune. Un flacon de ce sérum légendaire se vend toutes les sept secondes dans le monde. Lancé en 2014, il cumule aujourd’hui quelque 269 awards. Son secret : miser sur l’immunité cutanée, un domaine dans lequel la marque japonaise mène la danse depuis plus de 30 ans. En 2025, elle franchit un nouveau cap avec une nouvelle formule enrichie d’une découverte scientifique majeure. Shiseido a identifié un acteur clé du vieillissement cellulaire : les cellules T mémoires. Leur rôle ? Repérer et éliminer les cellules sénescentes avant qu’elles ne contaminent celles qui les entourent. Un mécanisme qui freine les signes de l’âge à la source, bien avant qu’ils ne s’installent. Là, où la marque innove, c’est par son approche globale. Elle ne cherche pas simplement à corriger les signes de l’âge visibles, elle mise avant tout sur le « bien vieillir », sur la prévention plutôt que la correction. Raison pour laquelle les équipes scientifiques du groupe mettent le focus sur la compréhension des mécanismes de régénération cellulaire d’une peau saine, afin de les préserver le plus longtemps possible. Une philosophie plus asiatique qu’européenne. Un proverbe japonais dit d’ailleurs : « On commence à vieillir quand on finit d’apprendre. »

Et au vu des avancées scientifiques à venir, Shiseido pourrait bien un jour nous promettre une jeunesse qui défie le temps. 

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