Lundi vert: pourquoi on devrait tous s’y mettre?

Publié le 4 janvier 2019 par Laurence Donis
Lundi vert: pourquoi on devrait tous s’y mettre?

Parce que ça peut littéralement changer la vie, rien que ça. 500 personnalités françaises se sont engagées à ne manger ni viande ni poisson au moins un jour par semaine… Et on va faire pareil.

On le sait, janvier, c’est le mois suprême des bonnes résolutions. Si vous êtes comme la plupart des Belges, vous avez peut-être décidé de maigrir, de faire du sport, de mieux manger ou d’arrêter de stresser (et non, vous n’êtes pas aussi différents que vous le pensiez). Certains se lanceront même dans le « Dry January » : trente jours sans alcool… pour fêter ça en février avec une bonne gueule de bois (mais ce n’est pas nous qui allons jeter la pierre). 

Et si on adoptait plutôt le « lundi vert » ? Début janvier, 500 people, scientifiques, activistes en France (dont Isabelle Adjani et Juliette Binoche) ont lancé un appel important dans Le Monde. Chaque premier jour de la semaine, ces personnalités ne mangeront ni viande ni poisson. On pourrait rappeler pourquoi en long et en large. Parler de la sauvegarde de la planète, du respect de la vie animale, des problèmes de santé et des risques de cancers liés à la surconsommation de viande. Donner des chiffres aussi. Expliquer que 85% des surfaces déboisées de la forêt d’Amérique du Sud ont été dédiées à l’élevage ou qu’il contribue à 14,5% des émissions totales des gaz à effet de serre. Mais on a l’impression que la plupart d’entre vous, y compris les carnivores invétérés, le savent déjà (et si non, ce bref rappel devrait vous inciter à aller plus loin, notamment en matant ImagoTV). 

Si beaucoup de gens sont convaincus des bénéfices d’une alimentation végé, le problème c’est souvent de faire le premier pas. Et c’est là où le « lundi vert » est une idée prometteuse. Ne pas manger de viande ni de poisson un jour sur sept, c’est à la portée de tous. Easy parce notre volonté est encore intacte pour attaquer la semaine et qu’on ne doit pas dire non aux restos du week-end (encore que l’offre veggie s’étend de plus en plus). Surtout, c’est un bon début pour aller plus loin. Forcément, les puristes diront que ce n’est pas suffisant. Mais le projet a le mérite d’amener des gens peu convaincus à se poser des questions, à se lancer, parce que ce n’est pas ultra-contraignant ni liberticide comme d'autres initiatives. Et qui sait, le « lundi vert » pourrait aussi pousser toute une série de personnes à devenir végé « à temps plein », à leur rythme. Foncez.

D'autres articles: