Interview : les femmes travaillant dans un secteur stéréotypé masculin

Mis à jour le 28 janvier 2020 par ELLE Partenaire
Interview : les femmes travaillant dans un secteur stéréotypé masculin

Leurs objectifs : tout mettre en œuvre pour que les véhicules roulent, pour que le réseau soit fluide, pour que les gens arrivent à l’heure… Ces femmes de la mobilité font bouger la ville et elles adorent leur métier ! 

1/

Tiffanie, agente de conduite bus

Son background
« J’ai été enseignante durant 6 ans et j'ai également travaillé dans un service universitaire pour personnes atteintes de troubles du spectre autistique. Rejoindre la STIB - au-delà du fait que j’adore la conduite - c'était un challenge personnel. Petite-fille d'un ancien taximan bruxellois, je suis fière de suivre un peu sur ses traces. »

Sa motivation
« Je suis utile à la société. Avec mes collègues, je contribue à faire de Bruxelles une ville attractive, vivante. J'aime les témoignages et la reconnaissance du travail bien. Certains passagers sortent du bus en vous souriant, en vous remerciant ou, encore mieux, viennent vers vous pour vous complimenter. Il n’y a pas de routine. Chaque jour et chaque voyage est une nouvelle aventure. La STIB répond à ce que j’attends d’un travail idéal : un emploi à la fois stable et valorisant, avec de vraies possibilités d’évolution, beaucoup d’avantages extra-légaux et la possibilité d’adapter ses horaires à ses besoins.»

Son message
« Au départ, j'ai postulé en étant extrêmement motivée, mais avec un peu de réserve, comme toutes femmes entrant dans un univers stéréotypé masculin. Mais très vite, les préjugés disparaissent, on s'y sent bien et on constate que les femmes y ont autant leur place que les hommes. J'encourage toutes femmes, adolescentes et petites filles à envisager la conduite comme future vocation. »

2/

Touria, agente de maintenance et dépannage métro (la première femme électromécanicienne au département métro)

Son background
« J’ai un diplôme d’aide-soignante et j’ai travaillé pendant de longues années dans le milieu hospitalier. Dans le cadre de ma formation d’électromécanicienne, j’ai effectué un stage au sein de la STIB, ce qui m’a conforté dans le choix de la rejoindre. Pour l’anecdote : lorsque j’avais 17 ans, je m’étais dirigée vers la filière mécanique, mais un professeur misogyne m’a accueillie et d’un ton arrogant m’a dit : « Ce n’est pas pour les filles ici, dans quelques années, tu seras mariée avec plein d’enfants, va plutôt apprendre la puériculture ou deviens aide-soignante ». Aujourd’hui j’ai pris ma revanche sur la vie. »

Sa motivation
« À la STIB la direction est sensible à la non-discrimination des genres, ce qui est très important pour moi en tant que première femme électromécanicienne au département métro. J’ai trouvé à la STIB un environnement d’apprentissage continu : chaque jour de travail est une nouvelle expérience. La STIB permet à son personnel de progresser par le biais de formations internes. Cette entreprise est un lieu où plein de personnes de tout milieu et de tous les horizons travaillent.

Son message
Croire en ses rêves : « Mon père me surprenait souvent à admirer le mécanisme de fermeture des portes, lorsqu’on prenait les transports en commun. J’ai toujours voulu savoir comment ça fonctionnait et aujourd’hui, je suis activement impliquée dans le fonctionnement de cette mécanique qui autrefois m’émerveillait. »

3/

Pauline, chef de projet dans le département chargé de la maintenance des métros

Son background
« J’ai suivi des études d’ingénieur civil à l’UCL, puis je suis partie à l’étranger pendant 1an et demi.
Avant d’occuper mon poste, j’ai participé au programme Young Starter de la STIB. Il s’agit d’assurer trois missions de huit mois au sein de trois départements différents à la STIB. La première, transversale, en qualité de service, la suivante dans le département métro, dans les dépôts, aux côtés des technicien.ne.s de maintenance (beaucoup de terrain, de jour comme de nuit) et la dernière au coeur du département infrastructures. Ce programme Young Starter me convenait très bien, car j’avais besoin d’apprendre et de ‘tester’ différents métiers pour déterminer mes réelles envies.

Sa motivation
« Tout d’abord l’envie d’améliorer la ville dans laquelle j’ai grandi et la curiosité de connaitre l’envers du décor. Je n’avais pas du tout pensé travailler à la STIB avant d’en parler avec une amie qui y travaillait. Chaque jour, j’apprends de nouvelles choses à propos du fonctionnement des métros, de l’organisation de la STIB, c’est très intéressant. Un autre point important est la qualité de vie à la STIB, l’ambiance avec les collègues, la diversité. Il y a énormément de grands projets et de très beaux défis à relever pour améliorer les transports en commun de Bruxelles !

Son message
La clé du plaisir au travail : « apprendre, apprendre, apprendre ! ».

 

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Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec la STIB.
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