« Je ne suis pas un homme facile »: la nouvelle perle Netflix

Publié le 9 avril 2018 par Laurence Donis
« Je ne suis pas un homme facile »: la nouvelle perle Netflix

Who run the world? Girls! Imaginez un monde dominé par les filles et vous avez le pitch de la nouvelle comédie romantique signée Netflix. Promis, elle promet. 

Vous vous souvenez de «Majorité opprimée»? Il y a quelques années, le court métrage d'Éléonore Pourriat avait fait le buzz. Son idée? Montrer à quoi ressemblerait la société si le patriarcat faisait place au matriarcat. Ici, les femmes courent seins nus, obligent leur mari à porter le voile et sifflent les mecs en rue. Le concept a été retenu par Netflix qui a décidé d'en faire une romcom féministe. Elle s'appelle «Je ne suis pas un homme facile» et elle sort le 13 avril. C'est le premier film français diffusé en exclusivité par le géant du streaming!

Le pitch est similaire: on suit Damien, un macho de première qui se réveille un jour dans un monde dominé par les femmes. A lui de se faire proposer une promotion canapé, de se faire épiler ou de penser que ses fesses ne sont pas assez bombées. L'inversion des rôles, c'est un classique au ciné mais ça fonctionne toujours pour parler de sexisme de façon décalée. Ça permet d'ouvrir les yeux, de remarquer des petits détails qui nous paraissent banals lorsqu'ils concernent les femmes... On rit mais on éprouve aussi un certain malaise. Et on se rend compte à quel point la misogynie est infiltrée dans notre quotidien.

La réalisatrice le précise, et c'est important, le but du film n'est pas de faire la pub du matriarcat. Le féminisme promeut simplement l'égalité des genres, pas la suprématie de l'un sur l'autre. «Mon film ne propose pas du tout un modèle. Il propose un miroir de notre société. Et cette société matriarcale que je montre est aussi inégalitaire que notre société patriarcale», explique Éléonore Pourriat au site La Presse. «La proposition du film n'est pas du tout une utopie, mais plutôt une dystopie. C'est pour montrer les dysfonctionnements.» A voir!