Envie de voyager en 2026, mais pas pour enchaîner les musées poussiéreux ou les brunchs instagrammables à la chaîne ? Et si on troquait les itinéraires classiques contre des destinations qui racontent autre chose : l’histoire des femmes, leurs combats, leur génie trop longtemps effacé des cartes postales ?

Paris : marcher dans les pas de Marie Curie

 

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Oubliez les clichés sur la Ville Lumière romantique : Paris, c’est aussi la ville d’une badass en blouse blanche qui a révolutionné la science. On file au Musée Curie, niché dans l’ancien laboratoire de la double prix Nobel, pour plonger dans ses carnets et son univers radioactif (littéralement). Puis on suit le parcours balisé par la Ville de Paris, qui nous entraîne de sa maison à ses lieux d’études, en passant par le Panthéon où elle repose. Marche lente, tête haute, et admiration sans bornes garantie.

paris.fr

Londres : lever le voile au Vagina Museum

 

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Dans le très cool quartier de Bethnal Green, ce musée unique au monde célèbre le vagin sous toutes ses formes (et tous ses tabous). On y parle santé, histoire, représentations culturelles et anatomie sans rougir — et sans le male gaze dans les pattes. Entre vitrines, ateliers et merchandising désopilant, le lieu dépoussière le féminisme avec un humour punk et un fond ultra solide.

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vaginamuseum.co

Montauban : sur les traces d’Olympe de Gouges

Dans cette jolie ville du Sud-Ouest, l’air sent les tuiles roses et la rébellion. C’est ici qu’est née Olympe de Gouges, autrice de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne et guillotinée pour ses idées en 1793. Un parcours urbain lui rend hommage : plaques commémoratives, maison natale, et une fresque qui hurle encore sa rage d’égalité. Marcher dans ses pas, c’est se souvenir qu’écrire peut être un acte de résistance, surtout quand on signe de son nom de femme.

montauban.com

Umeå : pour un road-trip féministe

 

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La Suède n’a pas inventé l’égalité, mais elle s’en rapproche dangereusement. Ici, les congés parentaux sont partagés, les crèches sont légion et les ministres féministes s’assument comme telles. On sillonne le pays en train, en commençant par Stockholm et son Musée de l’histoire des femmes, puis cap vers Umeå pour découvrir les archives du mouvement féministe suédois. Au menu : expos, bibliothèques militantes, collectifs queer, et beaucoup de kanelbullar pour la route.

visitumea.se

Mexico : dans les pas de Frida Kahlo

 

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À Mexico, on entre en apnée dans la Casa Azul, l’ancienne maison de Frida Kahlo, intacte et bouleversante, avant de partir à la rencontre de collectifs féministes d’artisanes qui réinventent l’art populaire en armes de lutte douce. Puis cap sur Oaxaca, où des ateliers textiles portés par des femmes autochtones redonnent vie à des traditions longtemps étouffées.

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museofridakahlo.org

Tokyo : le japon des pionnière

 

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Le Japon reste souvent associé à une société ultra-codée, hiérarchisée et patriarcale. Pourtant, c’est ici que Raicho Hiratsuka a lancé au début du XXᵉ siècle le premier magazine féministe du pays, hurlant que « les femmes naissent au soleil ». À Tokyo, on visite le Women’s Active Museum on War and Peace, qui documente les violences faites aux femmes pendant les conflits, puis on file dans les cafés-librairies gérés par des militantes où chaque latte s’accompagne d’un manifeste.

wam-peace.org

Buenos Aires : entre tango et Ni Una Menos

 

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À Buenos Aires, l’air est saturé de passion et de slogans. Sur les murs, les fresques colorées du mouvement Ni Una Menos rappellent les mobilisations massives contre les féminicides et les violences de genre. Entre deux empanadas, on passe dans les librairies féministes qui pullulent dans le quartier de San Telmo, puis on file à un spectacle de tango queer, où les rôles s’échangent, se tordent et explosent sous les projecteurs. Danser, ici, c’est résister.