Elles sont là, les reines du bitume chaud, verre d’ice matcha à la main, cat-eye affûté, sourcils impeccablement levés. Ce sont les badaladas, les vraies, celles qui ont compris que 2025 ne se jouera pas en demi-teinte cette année. Trop maquillée, trop lumineuse, trop présente ? Tant mieux. Être “badalada”, c’est refuser de s’excuser d’exister pour une fois. C’est du soleil dans les cheveux et dans la tête, des amis comme extension de la joie et une vie où l’on cesse d’être protagoniste pour incarner le rôle principal.

Nouvelle vibe, nouveau lexique

Badalada, en portugais, signifie « branché », « tendance ». C’est la cool girl qui a décidé de donner le ton, mais aussi et surtout de se privilégier, apprécier le quotidien et ce qu’elle est, sans s’inquiéter de l’avis des autres. Après le Brat Summer, ses punchlines désabusées et son ironie post-ado, le Badalada Summer se veut frontalement joyeux et solaire. C’est le glow de celles qui s’aiment assez pour ne pas jouer à être cool.

@jademilan_ Nouveau vlog !! On essaye d’adopter le mode de vie badalada = être le main character de sa vie !! #Badalada ♬ son original – JADE ☆

Le jaune comme manifeste

Si le Brat Summer se teintait de vert acide, le badalada s’habille en jaune — mais pas n’importe lequel : un jaune gorgé d’orange, qui sent la mangue et le coucher de soleil. Un jaune qui capte la lumière et attire les compliments. Plus qu’une couleur, c’est une déclaration. Porter du jaune badalada, c’est oser se montrer, même dans ses jours moyens. C’est refuser l’invisibilisation des corps qu’on ne juge pas assez lisses, assez jeunes, assez tout.

@fraiches Tu savais que les couleurs ont le pouvoir d’influencer notre humeur ? Le jaune est la couleur la plus badalada qui existe parce qu’elle est reconnue pour favoriser la confiance en soi ! On t’explique. #badalada #yellow #coloroutfit ♬ son original – FRAICHES

Se mettre en haut de sa to-do list

Au-delà du glow et du look, il s’agit donc d’un état d’esprit. Il commence par un simple switch : et si on arrêtait de se regarder avec les yeux des autres ? Ici, pas de mantra creux, mais une invitation à se créer des moments à soi, à prendre sa vie en main. Se faire belle pour une soirée entre filles, prendre 73 photos de son brunch juste parce que le soleil tombe bien, streamer Sabrina Carpenter en boucle… Tout est bon pour se recentrer sur ce qui fait du bien. Plus qu’un luxe, c’est un besoin. 

Derrière les tenues flashy, il y a une vraie posture politique : celle de se choisir, dans un monde qui pousse encore trop souvent les femmes à se faire petites, discrètes, utiles. À sourire en toutes circonstances. Le badalada dit non à l’effacement, et oui au plaisir sans culpabilité, à la mise en scène de soi sans justification. À l’ère du capitalisme de la santé mentale, il vient remettre de la joie pure dans nos scrolls : pas comme une injonction au bonheur, mais comme un choix actif d’aller mieux.

Mode d’emploi express pour badalader :

  1. On enfile sa tenue préférée, pas celle qui plaît aux autres, celle qui nous fait sourire devant notre reflet.
  2. On allume la playlist à fond : Jennifer Lopez, Ariana Grande, Dua Lipa…
  3. On trouve son spot préféré au soleil et on décide que ta vie mérite une bande-son et un décor digne de ce nom.
  4. Souffle. Profite. Exagère. Répète.
@axelcrds cet été c’est mentalité badalada !! ⭐ #badaladasummer #maincharacter #paris #mentalité ♬ Own Zone – Guerilla Toss