On connaissait le trail, le triathlon, le crossfit en forêt… C’est comme si tout le monde s’y mettait. Aujourd’hui, voici venu le swimrun ! Ce sport né dans les fjords suédois mixe nage en eau libre et course à pied en pleine nature. Une pratique à la fois exigeante et revigorante, qui bouscule nos routines fitness et commence sérieusement à faire parler d’elle. À mi-chemin entre l’épreuve de warrior et la promenade de santé entre lacs et forêts, le swimrun coche toutes les cases du sport tendance à adopter cette année.
Courir, nager, recommencer
Le concept ? Alterner course à pied et natation, sans jamais s’arrêter ni changer de tenue. Autrement dit, on court en combi néoprène, on nage avec ses baskets. On enchaîne les portions terrestres et aquatiques comme un jeu de piste grandeur nature, en duo le plus souvent (esprit d’équipe oblige), à travers des paysages à couper le souffle. Le but n’est pas de briller en piscine ni d’enchaîner les kilomètres chronométrés sur bitume, mais de se fondre dans l’environnement. Outdoor therapy garantie.
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Le swimrun, c’est un peu la version brute et intuitive du sport : on s’adapte au terrain, on s’écoute, on joue avec les éléments. Résultat ? Un entraînement hyper complet, qui fait travailler à la fois l’endurance, la respiration, la proprioception et le cardio. On muscle jambes, bras, abdos et mental, le tout sans jamais tomber dans la monotonie. Et contrairement aux idées reçues, pas besoin d’être un.e nageur.se olympique ou un.e traileur.se aguerri.e : c’est l’alternance des disciplines qui rend l’effort plus équilibré, et paradoxalement plus accessible.
Comment s’y mettre ?
Bonne nouvelle, pas besoin de s’expatrier dans un archipel suédois pour tester le swimrun ! En Belgique, de plus en plus d’événements (comme le Swimrun Belgium ou le Nisraman) voient le jour, et quelques clubs spécialisés commencent tout doucement à émerger. Pour se lancer, on investit dans une combinaison néoprène souple et adaptée à la nage (comptez entre 100 et 300 € tout de même), des baskets qui accrochent bien même mouillées, et éventuellement une paire de plaquettes de natation ou une bouée pull-buoy fixée aux cuisses pour mieux flotter.
Côté entraînement, on commence en douceur : une alternance de 10 à 15 minutes de course et 5 minutes de nage suffit pour prendre le pli. On choisit un plan d’eau sécurisé (lac, rivière, plage calme…), on y va à deux (toujours !), et on privilégie la progressivité. L’idée n’est pas de performer, mais de reconnecter avec son corps, sa respiration, et son environnement.
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