Selon la fameuse “théorie des 3 amours”, chaque personne ne tomberait réellement amoureux que trois fois dans sa vie. Idée romantique ou explication scientifique ?
La théorie des 3 amours, c’est quoi ?
1. Le premier amour
Le premier amour est souvent comparé à un conte de fée. C’est celui de l’adolescence, où les émotions sont intenses, pures et parfois idéalisées. Roxie Nafousi, coach en développement personnel, le décrit comme une histoire où l’on se laisse submerger par l’euphorie de la nouveauté et du frisson amoureux sur le site poosh.com. C’est une expérience marquée par l’intensité, mais aussi par la fragilité.
Ce premier amour est souvent basé sur des fantasmes et un regard idéalisé sur l’autre. Même si la passion est réelle, la rencontre avec la réalité (conflits, désaccords ou simplement le passage à l’âge adulte) peut mettre fin à cette histoire. Les chagrins qui en découlent peuvent sembler immenses, mais ils nous enseignent la résilience et la capacité à avancer. Bref, le premier amour est une initiation aux émotions, une exploration sensorielle et passionnée.
2. L’amour intense
Le deuxième amour est celui où l’on commence à chercher plus que la simple passion. Il est souvent décrit comme une relation plus complexe, mêlée de dépendance, de jalousie et de remises en question. C’est une expérience intense où l’autre devient un miroir, révélant vos insécurités, vos désirs et vos peurs.
Selon Roxie Nafousi, cette relation est marquée par des “montagnes russes émotionnelles.” L’amour devient à la fois une source de bonheur immense et de douleur profonde. On se met parfois à idéaliser l’autre, tentant de s’adapter ou de le transformer pour qu’il corresponde à l’image que l’on souhaite. Si elle peut être exaltante, cette relation est aussi celle où le chagrin est le plus difficile à surmonter. Pourtant, elle nous apprend énormément sur nous-mêmes. On en ressort souvent plus fort, avec une meilleure compréhension de ses failles et de ses désirs.
4. L’amour inconditionnel
Après avoir traversé ces deux premiers amours, survient généralement le troisième, souvent décrit comme l’amour le plus mature et le plus équilibré. C’est l’amour que l’on rencontre une fois que l’on a pris le temps de se reconstruire, de s’écouter, de travailler sur soi et d’apprendre de ses blessures passées. Cet amour, souvent qualifié d’”inconditionnel”, est celui qui arrive sans jeu, sans manipulation, sans peur. Il repose sur le respect mutuel, la complicité et l’acceptation de l’autre dans sa globalité. Pas question de tenter de changer l’autre, ni de se perdre dans des désirs égoïstes. C’est l’amour où l’on se sent en sécurité, où l’on peut être soi-même sans masque, et où l’on découvre que le véritable bonheur vient d’une relation stable, construite avec confiance et bienveillance. Comme le souligne Roxie Nafousi, “c’est cet amour qui vous inspire, qui vous pousse à être la meilleure version de vous-même, et qui reste une source inépuisable de force”.
Est-ce vraiment une règle universelle ?
Selon une étude de la marque Pour Moi menée en avril 2024 auprès de 2039 personnes, près d’une personne sur trois (31 %) a déjà connu entre trois et quatre relations significatives avant de se stabiliser dans une relation durable. Une autre étude menée par le diamantaire Vashi en 2016 révèle que sur un échantillon de 3000 Britanniques de 37 ans en moyenne, la plupart des personnes vivent autour de 5 relations amoureuses dans leur vie, mais ne tombent réellement amoureuses que trois fois.
Ces résultats montrent que même si la théorie des trois amours reste une généralité, elle peut varier d’une personne à l’autre. Certaines personnes peuvent vivre plus d’une histoire marquante dans leur vie, tandis que d’autres trouveront leur bonheur dans ces trois étapes fondamentales.
Un guide plus qu’une contrainte
La théorie des trois amours n’est donc pas une contrainte de vie mais plutôt un guide. Elle demeure une manière poétique de se pencher sur nos relations amoureuses, sur ce qui nous définit, et sur ce que l’on attend d’une connexion profonde avec un autre. Que vous soyez en quête de votre premier amour, que vous veniez de sortir d’une relation ou que vous soyez dans une dynamique de reconstruction, cette théorie peut être une réflexion douce sur notre propre parcours. Mais l’amour ne se limite évidemment pas à trois histoires, et chaque rencontre est unique. Parfois, l’amour survient de manière inattendue, bouleversant toutes les théories et préjugés que l’on pouvait avoir sur soi-même.