Haut potentiel, hypersensibles : comment mieux le vivre ?

Mis à jour le 8 avril 2021 par Elisabeth Clauss
Haut potentiel, hypersensibles : comment mieux le vivre ? ©Shutterstock

L’époque est à la fois à l’exacerbation et aux émotions confinées, qui challengent même les plus flegmatiques. Dans son livre « Mon cerveau est hyper »*, Cathy Assenheim, psychologue belge spécialisée en neuropsychologie, décode le fonctionnement des « hyper » dont les hypersensibles.

Selon les évaluations officielles, 5 à 7 % de la population serait concernée par le haut potentiel, et environ 20 % (certainement sous-évalués), par l’hypersensibilité. Des spécificités qu’on peut cumuler, et/ou plus si affinités. Que ces chiffres ne vous stressent pas, car selon Cathy Assenheim, « ceux qui souffrent de stress chronique sont fréquemment sujets à l’épuisement physique ». Un cerveau qui tourne à plein régime pompe dans toutes nos réserves, il faut donc veiller à le nourrir correctement, et pas seulement d’informations utiles et passionnantes.

Comment identifier un profil « hyper » ? 

Haut potentiel et hypersensibilité font partie des fonctionnements atypiques, mais relativement courants. Si c’est votre cas, vous n’êtes pas seul.e : Scarlett Johansson et Marion Cotillard ont été diagnostiquées hypersensibles. Selon Cathy Assenheim, ces personnalités se caractérisent par une hyperactivité cérébrale, l’un dans un volet intellectuel, l’autre dans une hyperréactivité face aux stimuli internes et externes. Pour commencer à gérer ses émotions, il faut commencer par les écouter et les identifier.

Hypersensibles et « cerveau droit »

Pour schématiser, ce qu’on appelle « le cerveau gauche » est caractérisé par le fonctionnement analytique et rationnel, « le cerveau droit » par une approche de la vie sous un angle intuitif et créatif. Bonne nouvelle pour les épuisés de l’hyperactivité émotionnelle et les personnalités anxieuses : on peut travailler à équilibrer cette prédominance cérébrale.

Pistes d’apaisement hyper utiles

Le guide propose différents outils, comme « la cohérence cardiaque » (avec techniques de respiration), la luminothérapie, ou bien sûr, l’alimentation. On apprend par exemple que les « hyper » ont besoin de beaucoup de protéines, en particulier au petit déjeuner. Mais aussi que ces personnalités souffrent souvent d’un dérèglement structurel de la glycémie, et ont tendance à fondre sur le sucre. Le safran comme complément alimentaire, riche en magnésium, manganèse, fer, bêta-carotène, vitamines B6, B9 et C serait un atout précieux pour ces profils, agissant comme un relaxant général du système nerveux. L’auteure détaille des exercices pour reprendre le contrôle quand le stress monte, en stimulant l’hémisphère gauche du cerveau qui va aider à rationaliser : par exemple, réciter mentalement l’alphabet en sautant deux ou trois lettres, compter à rebours, épeler des mots tarabiscotés… 

Mettez parfois votre cerveau en mode « été »

Pas de pression de performance : « haut potentiel » ne signifie pas forcément intelligence supérieure et grande réussite professionnelle, c’est plutôt la caractéristique d’une intelligence atypique. Les forces des uns peuvent être les faiblesses des autres, et ça peut être valable pour la même personne au cours des étapes de sa vie. La sérénité, ce sera alors ce que chacun en fait.

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