Guest What : l’interview « Festivals » avec Lost Frequencies

Publié le 23 août 2018 par Malvine Sevrin Photos: Pierre Vachaudez

On a discuté première scène (foireuse), caprices de star (du gin... mais pas n'importe lequel !) et autres souvenirs épiques de festivals avec le DJ bruxellois Lost Frequencies dans les backstages de Tomorrowland. 

C'était quoi ton premier festival ?

C'était I Love Techno à Gand mais malheureusement ça n'existe plus. J'y suis allé avec tous mes potes. À l'époque, j'étais très très fan de Dada Life, j'avais acheté tout acheté sur leur shop en ligne, le marcel et le petit tatouage. J'ai passé une super soirée !

Quels sont tes indispensables en festival ?

Maintenant en tant que DJ c'est tout mon staff de DJ forcément. Mon photographe et mon tour manager.

C'était comment ta première scène ?

C'était aux Transardentes à Liège. Je ne mixais pas encore sur tout le matos que j'ai maintenant en tant que DJ. J'avais un contrôleur DJ qui était branché à mon ordinateur et le câble USB était sorti trois fois pendant mon set, donc la musique s'est arrêtée trois fois ! Mais j'en garde un bon souvenir.

Ton meilleur souvenir sur scène ?

Ça doit être il y a deux semaines, quand j'étais à Spa. J'ai mon nouveau set Lost Frequencies Live, on est trois sur scène avec un batteur, un guitariste et moi qui joue du synthé. Je jouais et tout le monde était en train de crier, danser et chanter, c'était une super belle expérience ! Et c'est une nouvelle expérience pour moi aussi.

Le truc le plus fou vu en backstages ?

C'était un mec qui était venu justement ici à Tomorrowland avec trois voitures de luxe ! Va savoir pourquoi, je ne sais pas...

T'as des caprices de diva ?

Je demande d'avoir du gin sur mon rider et c'est du Hendrick's avec du Fever Tree. Si on me donne, par exemple, j'en sais rien, un Gin du GB avec du Schweppes, c'est vraiment pas mon truc et je ne l'ouvre même pas. Désolé ! (rires)

T'as déjà été groupie en festival ?

Ouais, quand j'ai vu Tchami à Coachella. Quand j'ai vu Flume aussi de loin, très très loin. Je ne bougeais plus ! (rires)

Avant de monter sur scène, t'es plutôt du genre relax ou stressé ?

Plutôt relax. J'ai appris à être détendu, surtout grâce à Martin Solveig. Quand j'ai vu ce gars sur scène plusieurs fois je vois qu'il le prend vraiment à l'aise et ça se ressent. Je pense que ça crée une vibe pour tout le monde, c'est juste relax, on profite du moment et on s'amuse !

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