Blocus : comment ne pas se planter ?

Mis à jour le 4 août 2022 par Marie-Noëlle Vekemans
Blocus : comment ne pas se planter ?

Quelles sont les bonnes habitudes à prendre et quels sont les pièges à éviter ? Blocus mode d’emploi.

Les règles d’or

- Bosser tout au long de l’année. Un conseil évident mais vraiment essentiel. Pour optimiser ses chances de réussite, le blocus doit être une période de révision, pas d’apprentissage. L’idéal est d’y arriver sans retard et sans incompréhension en ayant déjà travaillé les syllabi. Le support de cours doit être établi, c’est à dire que la matière doit avoir été lue, analysée et éventuellement résumée, en amont.

- Identifier les attentes des professeurs. Pour ne pas perdre de temps et se lancer dans des travaux inutiles, il est impératif de savoir comment va se dérouler l’examen (questions ouvertes ou fermées, choix multiples, examen à cahier ouvert, etc.). La méthode de révision en dépendra.

- Etablir un planning réaliste. Etudier trois heures par jour n’est pas suffisant, dix-huit heures c’est trop. Manger, dormir, prendre l’air et faire des pauses font aussi partie d’un blocus réussi.

- Se procurer les questions d’examen des années précédentes. C’est un moyen performant pour se préparer et s’auto-évaluer.

Un planning efficace

La toute première chose à faire avant d’entamer vos révisions est de savoir où vous en êtes: à  jour dans vos préparations ou en retard ? En fonction de la situation, établissez un planning comprenant:

- des moments d’étude. Etudier dix heures par jour environ est tout à fait normal en période de blocus. Evidemment, ce quota varie en fonction de la quantité de pages à emmagasiner et de vos objectifs personnels c’est-à-dire la moyenne que vous souhaitez obtenir. En travaillant régulièrement les matières tout au long de l’année vous aurez plus de facilité à quantifier le temps nécessaire pour mémoriser vos résumés.

- des loisirs. Idéalement, sortez prendre l’air et faites du sport. Le cerveau a besoin d’oxygène pour bien fonctionner et changer d’activités est une excellente manière de se vider la tête. Il est important de profiter pleinement de ces moments de détente. Evitez donc les retards pouvant occasionner des coups de stress qui vous empêcheront de bénéficier de votre pause, d’où l’importance d’établir un planning réaliste.

- des pauses repas: Votre organisme a besoin d’une alimentation saine et variée pour fonctionner à plein rendement et vous fournir l’énergie nécessaire pour tenir le coup jusqu’à la fin de la session d’examens.

- des moments de repos. Prévoir des heures de sommeil en suffisance est primordial. Tomber dans le cycle infernal des nuits blanches est à proscrire car cela pourra peut-être vous sauver en cas de retard dans un cours mais les conséquences a posteriori  peuvent vous coûter la réussite des examens suivants.

- des zones tampon. N’oubliez pas de prévoir dans votre planning des zones sans rien à faire qui peuvent se transformer en moment de détente si vous êtes dans les temps ou servir à rattraper un éventuel retard.

Les pièges à éviter

- Ne pas changer de méthodologie. Généralement, à l’école, le mode d’apprentissage est linéaire. On commence par la théorie pour ensuite passer à la pratique et à l’évaluation. Les méthodes utilisées dans les universités et les hautes écoles sont fort différentes. Il est donc primordial de maîtriser rapidement ce nouveau mode de fonctionnement et d’identifier la façon d’étudier la plus efficace pour vous. Le calcul à faire est simple: c’est le rapport qualité/prix entre le temps investi et la performance.

- Minimiser le temps d’étude. La quantité et la complexité des matières que vous aurez à emmagasiner lors de vos études supérieures n’est pas comparable avec ce que vous avez connu à l’athénée. Prenez-vous y à temps pour éviter de paniquer au dernier moment.

- Ne pas chercher de l’aide. Bien souvent, les établissements disposent de structures spécifiques destinées à accompagner les nouveaux étudiants. Entretien individuel, coaching, guidance, parrainage, etc. N’hésitez pas à vous renseigner et surtout n’attendez pas le dernier moment.

- Ne pas s’auto-évaluer régulièrement. C’est la seule façon de savoir si votre manière d’étudier est efficace et vous évitez ainsi de foncer dans le mur.

- Abuser de café, de tabac, de boissons énergisantes, de compléments alimentaires et autres boostants. Si ces substances peuvent vous aider à un moment précis, leurs effets secondaires risquent de compromettre le reste de votre session.

En cas d’échec

- Se remettre en question. Il faut chercher de l’aide sans attendre. Il est indispensable de prendre le temps de faire le bilan et d’ identifier ce qui n’a pas fonctionné, seul, ou avec l’aide des services mis à la disposition des étudiants dans leur faculté.

- Aller aux visites des copies. C’est l’occasion rêvée de poser des questions et de bénéficier des conseils des professeurs ou des assistants.

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