Pourquoi on aime Chez Richard, le bistrot nouvelle génération?

Mis à jour le 12 février 2018 par Céline Pécheux
Pourquoi on aime Chez Richard, le bistrot nouvelle génération?Chez Richard au Sablon

Relooké de la tête aux pieds, Chez Richard conserve son âme d’antan et redevient un lieu de rendez-vous incontournable. Rencontre avec la team qui a boosté ce bistrot bien "Brusseleir".

Sadri Rokbani, Fanny Schenkel, Thomas Kok et Mallory Saussus, la team de choc qui dépoussière avec style les bistrots de quartier.

Dans le quartier du Sablon, Chez Richard était, jusqu’à il y a quelques mois, le repère des amateurs de bière pression matinale... Depuis peu, il est devenu le point de ralliement d’étudiants, artistes et oiseaux de nuit qui cohabitent avec les touristes et trentenaires avec enfants. A l’origine du relooking de cette institution? Sadri Rokbani, Mallory Saussus, Thomas Kok et Fanny Schenkel, quatre patrons bruxellois au pedigree déjà long (Maison du Peuple, Chez Franz) qui poursuivent leur mission de dynamisation des bistrots de quartier pour les transformer en hauts lieux de convivialité où on aime, mange, boit et danse à n’importe quelle heure du jour ou de la soirée, sept jours sur sept.

Ici, ça vit, c’est pas snob, c’est bruxellois et c’est tof !

La fin des bars branchés?

«C’est le contrecoup de la tendance des bars «lounge» à la décoration design : les gens cherchent de plus en plus la simplicité, ils veulent un bon service et payer leurs consommations à des prix raisonnables», observe Thomas Kok, le gestionnaire de la bande. Résultat, Chez Richard c’est un peu comme l’extension de notre salon avec un service au top, une déco chaleureuse, un prix accessible et une assiette simple qui met le produit en valeur. L’intimité qui s’en dégage rassure, invite à s’attarder et à cocooner.

Sur le tableau noir de Chez Richard, on ne trouve que des produits bruxellois, belges ou français issus des meilleurs fournisseurs.

Bruxelles, une ville d’opportunités?

«Comparée à Paris ou New-york où tout a été fait, Bruxelles est un laboratoire où il est encore possible de tester des choses. Il y a des bons systèmes d’accompagnement même en cas de faillite. Il faut donc se lancer et ne pas avoir peur de se planter », explique le quatuor.

Le soir, on se serre les coudes sur le magnifique comptoir en chêne pour commander un verre de vin naturel (ou pas), une bière locale (ou exotique) ou un Moscow Mule bien dosé.

Le bistrot, une affaire d’hommes?

« L’horeca est un univers machiste. Quelques femmes se sont lancées récemment à Bruxelles (Les Filles, Le Prélude, Jane’s) mais ce sont des exceptions. Les femmes doivent d’avantage s’imposer car la demande change elle aussi. Il est finit le temps du bistrotier en marcel acccoudé au bar et ses blagues potaches! »

Ici, c’est le décor bleu électrique et rose pastel qui rend l’endroit unique ! Coup de coeur pour les structures en bois et métal dont le fameux comptoir en chêne poli.

Chez Richard, 2 rue des Minimes, 1000 Bruxelles. www.chezrichard.be