10 conseils pour survivre aux festivals

Mis à jour le 20 février 2018 par Juliette Debruxelles
10 conseils pour survivre aux festivals

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La saison est lancée ! Les conseils de celles qui y vont chaque année. 

1 « Emporter un power bank, ces chargeurs de secours qui permettent de rebooster la batterie de son smartphone. Surtout si on a des parents ou un mec inquiet. Sans ça, au bout de deux jours, on risque de se retrouver présumée enlevée et traquée par toutes les polices d’Europe. » Aude, 23 ans.

2 « Ne pas hésiter à prévoir un gros budget nourriture et boissons. Par souci
d’économie, on a parfois tendance à jeûner, et avec l’excitation et la chaleur, c’est le bad trip assuré !»
Pauline, 26 ans.

3 « S’enfoncer des bouchons dans les oreilles quand on sent que ça va être trop puissant. Parce que les acouphènes pendant trois jours, c’est pas gai quand on a 20 ans, mais c’est l’enfer quand on en a 40. » Julie, 38 ans.

4 « Ne jamais, jamais boire, manger, fumer ou avaler ce qu’on vous donne gratuitement. Jamais. Dans 99 % des cas c’est un geste sympa, mais il reste 1 % de malchance de tomber sur des tarés qui veulent juste vous droguer puis vous enrouler ! » Romy, 29 ans.

5 « L’enfer, ce sont les toilettes. Il existe sur le marché des calices hygiéniques munis d’une pochette pleine de cristaux absorbants. ça permet de faire pipi debout, n’importe où, presque discrètement. » Christelle, 23 ans. (Travel John, Care Plus, 6,95 e chez AS Adventure)

6 « Avoir une lampe frontale et des piles de rechange. Parce que se réveiller dans sa tente au milieu de la nuit et confondre la canette d’eau avec celle de bière qu’on a transformée en cendrier, c’est moyen comme expérience. » Ingrid, 35 ans.

7 « Prendre des capotes. Plein. Non, on n’y va pas pour ça, non, on n’a pas l’intention de se laisser aller à autre chose que l’amour du bon son… Mais quand ça arrive, on est bien contente de ne pas avoir à quémander sa dose de protection auprès des autres festivaliers. Et au pire, on pourra toujours en faire des bombes à eau pour supporter la chaleur des plaines. » Camille, 32 ans.

8 « Réviser la programmation et tout faire pour ne pas rater les groupes qu’on a vraiment envie de voir. Parce qu’on a tous vécu ce moment un peu naze où, au retour de trois jours de festival, on se rend compte qu’à part les envolées de joueurs de djembé, on a tout loupé. » Lieve, 42 ans.

9 « Prévoir un lift pour le retour. Ne pas se dire qu’on se débrouillera une fois là-bas. Y aller, c’est bien, en revenir en un seul morceau sans avoir à embarquer dans la camionnette d’une bande de dégénérés, c’est mieux. » Linda, 30 ans.

10 « Ne pas la jouer groupie déchaînée. Vouloir passer en backstage à tout prix pour, au mieux, regarder un artiste boire des coups avec ses potes et grappiller un autographe au marqueur indélébile sur la poitrine, c’est vraiment le bout. » Lucie, 21 ans.