Un rouge à lèvres qui se transforme en bijou ? C’est l’idée – un peu folle, mais très Dior – derrière Rouge Premier. Pas une simple nouveauté make-up, plutôt un objet pensé comme une pièce d’art à garder, admirer, transmettre. D’un côté, Peter Philips, qui imagine les couleurs. De l’autre, Victoire de Castellane, qui conçoit l’écrin comme un jardin minuscule. Ensemble, ils signent une édition ultra-limitée qui brouille les frontières entre maquillage et haute joaillerie.

La formule, déjà, annonce la couleur : de l’extrait d’hibiscus rouge, pour l’éclat. Des micro-particules d’or 24 carats, pour la lumière. Le tout décliné en douze teintes intenses – du nude à peine rosé au rouge franc – pensées pour habiller les lèvres comme on choisirait une bague ou un collier. Pas de promesses miracles ou d’effet Photoshop ici, mais une pigmentation riche, un fini lumineux et une matière qui glisse sans faire de vagues.

© presse Dior Beauté

Ce qui distingue Rouge Premier des autres rouges, c’est ce qu’on voit avant même de l’ouvrir. L’objet, dense, précieux, sculpté, rappelle les boîtes à secrets d’un autre temps. Des fleurs, des pierres, des insectes minuscules : chaque détail est ciselé comme une pièce de joaillerie. Les pierres (tourmalines Paraiba, turquoises, opales) sont serties à la main. La laque, posée en couches successives, crée des dégradés qui captent la lumière différemment selon l’angle. Le résultat ? Un rouge à lèvres qu’on n’a pas envie de cacher.

Bijou d’artisanat, et accessoire à porter

Cerise sur le rouge : l’objet se porte. Littéralement. Une chaîne dorée permet de transformer le tube en pendentif, à la manière d’un flacon de parfum vintage ou d’un médaillon précieux. Un clin d’œil aux bijoux Dior, mais aussi une manière de garder son rouge près de soi. Pas pour retoucher toutes les heures, mais comme on garde une pierre porte-bonheur dans sa poche.

© presse Dior Beauté

 

Cet objet n’est pas fait pour être un achat rationnel. Il ne répond pas à une attente, il en crée une nouvelle : celle d’un produit de maquillage qui dure, qui se transmet, qui s’admire autant qu’il s’utilise. Il ne s’agit plus d’efficacité, mais de rapport au temps. De plaisir, aussi, à posséder un objet extraordinaire qu’on ne jette pas à la fin. Loin du rythme effréné des lancements beauté, Rouge Premier se place hors saison, hors tendance.