Cinq femmes Cheffes aux commandes de cuisines étoilées ou réputées, prêtes à troquer leur plan de travail habituel pour un comptoir suspendu à 50 mètres du sol. Isabelle Arpin (L’Auberge de Leignon), Manon Schenck (La Table de Manon), Marie Trignon (La Roseraie), Stéphanie Thunus (Au Gré du Vent) et Mélanie Englebin (Cécila) s’apprêtent à faire décoller la gastronomie belge. Le temps d’un service, ces cheffes réinventent l’art de la table, les pieds dans le vide et la tête dans les nuages. Bienvenue dans l’univers vertigineux de Dinner in the Sky, où chaque bouchée tutoiera les sommets du 22 mai au 22 juin, au Domaine de la Bataille de Waterloo.

Sortir du cadre, au sens propre comme au figuré

Pour certaines, ce sera une grande première. Pour d’autres, un retour attendu. Mais toutes partagent le même enthousiasme à l’idée de faire voler la gastronomie. « C’est la première fois qu’on sort les petits plats de la Roseraie », s’enthousiasme Marie Trignon, émue de vivre sa première expérience en plein ciel. À ses côtés, Mélanie Englebin se réjouit de ce « challenge dans un lieu exceptionnel », tandis que Manon Schenk souligne l’aspect libérateur d’un tel projet : « On passe 15 à 16 heures enfermées en cuisine, c’est une vraie bouffée d’air. »

Une logistique millimétrée

Ici, chaque détail compte. Du moindre ingrédient au dressage de dernière minute, tout doit être anticipé. « On ne peut pas redescendre chercher quelque chose », rappelle Isabelle Arpin, cheffe emblématique de l’événement, qui en est déjà à sa dixième participation. « Les fleurs, les herbes… avec un coup de vent, tout peut s’envoler. Il faut penser différemment. » Même son de cloche du côté de Stéphanie Thunus, fidèle de l’événement : « Le timing est serré, l’espace est restreint, et en haut, tout s’amplifie. Un petit rayon de soleil devient un projecteur, une brise un coup de mistral. »

Créer un lien suspendu

Au-delà du défi technique, c’est surtout l’interaction avec les convives qui galvanise. « Ce contact direct, ce face-à-face inédit, c’est ce que j’attends le plus », confie Manon Schenk. « On verra leur réaction en temps réel, c’est rare pour nous ». Marie Trignon y voit même un prolongement naturel de sa cuisine semi-ouverte : « On sera littéralement à leurs côtés, on va pouvoir échanger, sentir leur énergie. » Pour Mélanie Englebin, c’est aussi l’occasion de créer un pont entre la table volante et son restaurant : « J’espère qu’ils auront envie de venir me voir après. »

Des plats pensés pour les cieux

La préparation ne laisse rien au hasard, notamment en ce qui concerne les textures. Isabelle Arpin, pour sa part, s’assure de l’assemblage parfait : « Pas trop de choses volatiles », pour garantir une expérience optimale. En effet, certaines recettes ont été repensées pour s’adapter à cet environnement aérien, sans compromis sur la qualité. « L’idée, c’est d’offrir la table de Manon dans un cadre atypique », résume Manon Schenk.

Des mots qui résonnent au-delà de la cuisine

Quand il s’agit de résumer Dinner in the Sky sans parler de cuisine, les réponses fusent : “Convivialité”, pour Isabelle Arpin. “Surprise” et “excitation” pour Marie Trignon. “Challenge” pour Mélanie Englebin, “atypique” pour Manon Schenk, “festif” pour Stéphanie Thunus. Des adjectifs qui dessinent une même promesse : celle d’une aventure aussi vertigineuse qu’inoubliable.

Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Dinner in the Sky.
dinnerinthesky.be