Insatiable: la nouvelle série Netflix qui fait déjà polémique

Publié le 23 juillet 2018 par Laurence Donis
Insatiable: la nouvelle série Netflix qui fait déjà polémique

Elle n’est même pas encore sortie qu’une pétition a déjà été lancée pour la faire interdire… Considérée comme « toxique », la série est accusée de grossophobie. On en pense quoi ?

En regardant la bande-annonce, on ne peut pas s’empêcher de penser à 13 Reasons Why. Un lycée américain en toile de fond, des teenagers pas toujours bien intentionnés, du drama et un puissant sentiment de revanche… La nouvelle série Netflix, Insatiable, a tout du cocktail explosif. Et certains ont du mal à l’avaler. Ici, on suit Patty, une étudiante en surpoids qui se fait martyriser par les petites terreurs de son collège. Pendant que les pom-pom girls fricotent avec les sportifs, elle passe ses soirées avec un pot de glace devant la télé. Vous avez dit cliché ? Mais tout va changer le soir où elle reçoit un coup de poing à la mâchoire. Incapable de manger, elle revient transformée après l’été. Désormais, Patty est « hot ». Mais elle ne pense qu’à une chose : se venger. 

La série sort le 10 août mais une pétition a déjà été lancée pour qu’elle ne soit pas dévoilée au grand public. Le problème ? Insatiable est accusée de fat-shaming et d’encourager des troubles alimentaires. En résumé, le message qui est donné c’est : il faut forcément maigrir pour devenir une bombe (et ta vie sera bien plus cool si tu es mince). Sur Twitter, les internautes regrettent que Netflix ne crée pas au contraire une série différente : « Donnez-nous une histoire où la fille grosse reste grosse, lutte mais apprend à accepter son corps et dépasse les standards de beauté conventionnels ». On le sait, on ne vit pas dans le monde des Bisounours mais l’idée mérite d’être exploitée. 

Face à la polémique, Alyssa Milano a déjà pris position pour défendre le show. « Nous ne méprisons pas Patty. Nous montrons (à travers la comédie) les dégâts qu'engendre le fat-shaming. J’espère que cela clarifie les choses », écrit-elle sur Twitter. Si on est plus partisans de la critique que de la censure, attendons déjà de mater l’entièreté de la série avant de juger. On espère que le scénario ne sera pas simpliste et que la question touchy de la grossophobie sera abordée intelligemment. En visionnant le trailer, on remarque déjà que le harcèlement est loin d’être glamourisé et qu’il ne suffit pas de faire un 36 pour que tous les problèmes s’évanouissent... Stay tuned.