Les mauvaises habitudes de la rédac en blocus (à ne pas reproduire chez soi)

Mis à jour le 7 janvier 2019 par Eloïse Pirard
Les mauvaises habitudes de la rédac en blocus (à ne pas reproduire chez soi)Crédit photo : Andrew Neel

Parce qu'on le sait toutes à la rédac, la période de blocus est loin d'être la plus réjouissante de l'année. Mais à la place de vous bassiner avec notre incroyable méthode pour étudier, nos grandes distinctions et notre réussite, on va plutôt causer de nos petits flops, de nos coups durs et de nos mauvaises habitudes d'étudiant(e)s.

En pause blocus ? Parfait parce qu'on a décidé de te parler du stress, des nuits blanches et des remords liés à cette période de notre vie avec humour.

MARIE-NOËLLE VEKEMANS – RÉDACTRICE EN CHEF DU ELLE BELGIQUE DIGITAL

Ses mauvaises habitudes :« Plus le blocus avançait plus j’accumulais le stress dû à un manque de sommeil et une consommation excessive de boissons énergisantes. Et ça m’a valu quelques secondes sessions parce que j’avais des trous noirs une fois devant ma feuille... »

Son conseil : "S’y prendre aussi à l’avance que possible histoire de garder un rythme de vie normal aussi loin que possible dans la session. Il y a toujours un rush, une nuit blanche, etc… mais commencer la session sur les rotules c’est la cata assurée à un moment donné."

KIM ASSAKER – COMMUNITY MANAGER

Ses mauvaises habitudes:

  1. Prendre deux jours pour faire un planning super organisé que je n'ai jamais respecté.
  2. Faire des allers/retours dans le frigo pour retarder le moment d'étudier.
  3. Passer du temps à faire des résumés super propres, pleins de couleurs et finalement se retrouver à étudier dans le syllabus parce que je n'ai plus le temps de terminer mon résumé.

Son conseil: « Fais pas de chichi, bosse à temps ! »

JUSTIN PAQUAY – PHOTOGRAPHE

Ses mauvaises habitudes :« Je passais mon temps à étudier mes syllabus en chantant ou en prenant des voix dans des langues différentes. C’était des gros pétages de plombs, mais ça rendait l'étude plus amusante. Après le truc c’est que du coup je n’arrivais jamais à l’objectif que je m'étais fixé pour la journée...»

Son conseil :« Fais-le, tu verras, c’est un vrai exutoire ! »

LAURENCE DONIS – JOURNALISTE SOCIÉTÉ

Ses mauvaises habitudes:« Je m’y prenais trop tard et j’étudiais dans les résumés des autres avant de me rendre compte à l’exam qu’ils étaient en fait super incomplets ! »

Son conseil: « Les faire toi-même ou au moins lire une fois en entier ton syllabus avant!»

CLAUDIA LOMMA – DIRECTRICE DES REDACTIONS

Ses mauvaises habitudes : « Il n’y avait pas de séries à cette époque (hors Dallas et Dynastie !). Par contre, je bossais comme une dinde (déjà) jusqu’au finish et pour me relaxer il m’arrivait de fumer un petit pétard. Résultat : je passais mes examens comme un zombie (transpirante et vaseuse). À côté de ça, je me shootais au guronzan et au thé vert, si bien que j’arrivais transpirante (encore) aux examens ... »

Son conseil : « Fais comme moi, mais échange tes pétards contre des M&M’s, t’y gagnes en déo ! »

PIERRE VACHAUDEZ – PHOTOGRAPHE

Ses mauvaises habitudes (et il y en a beaucoup) :

  1. Je n’ai jamais étudié de syllabus en soi. Je me suis toujours débrouillé pour trouver des synthèses que d’autres avaient faites. Après, je regroupais le tout, je faisais des dossiers bien rangés comprenant tout ce que j’avais récolté et je partageais ça aux autres. J’avais quand même l’impression d’être un maillon important. Et j’en ai sauvé plus d’un les veilles d’examens !
  2. Je n’allais pas forcément en cours durant l’année. Du coup je découvrais toutes sortes de matières durant le blocus. Le pire c’est que ça m’intéressait vraiment, mais je n’avais que le temps de les survoler pour la plupart. Et on se dit qu’on y replongera le nez plus tard, ce qui n’arrive jamais...
  3. Je passais mes journées de blocus à étudier dans mon lit. Je n’en sortais que pour manger (et encore, je sautais quelques repas).
  4. J’étudiais tout le temps sur mon ordi. Ça fatigue les yeux, tu fais aucune annotation, surlignage, etc ... (mais c’est moins cher haha)
  5. J’étudiais parfois avec des potes (pour sortir de mon lit). On avait l’impression de bien bosser, mais en réalité, on se pressait juste de terminer pour pouvoir fumer un joint bien mérité après ce « dur labeur».

Ses conseils (il y en a beaucoup aussi) :  Ne fais pas comme moi !

  1. Ouvre tes syllas pendant l’année.
  2. Va de temps en temps en cours (une chose devient intéressante lorsqu’on s’y intéresse).
  3. Sors de ton lit (sauf si c’est pour y faire une pause avec madame/monsieur), sors de chez toi, prends l’air.
  4. Gratte de la thune à tes parents pour imprimer tes syllas/synthèses. C’est mille fois mieux pour bosser.
  5. Si tu bosses avec des potes, essaie d’en trouver des intelligents. (La fête c’est bien, mais ça ne t’apportera pas un diplôme).

ELOÏSE PIRARD – JOUNALISTE LIFESTYLE

Ses mauvaises habitudes : Par où commencer ? Durant les trois premières années j’étais hyper control freak (et pas pour rire). J’avais un planning militaire et je m’octroyais très peu de pauses (max 30 minutes pour manger à midi et au soir). J’étudiais avec des boules quies, je me rongeais les ongles à sang, je ne sortais pas de ma chambre et ne voulais voir personne. Je dormais peu et mal. Je mangeais peu et… mal. Je me lavais les cheveux une fois toutes les lunes (glamour toujours). Et en session c’était encore pire (oui c’est possible) : une banane le matin (et c’est tout), des vitamines, de l’eau, du coca zéro, du Nalu et le nez dans les cahiers jusqu’aux petites heures. Bref, j’étais dopée comme un cheval et complètement tarée ! Je remercie encore aujourd’hui mon entourage de m’avoir supportée pendant toutes ces années de blocus parce que j’étais un vrai boulet.

 Son conseil :

  1. Ne pas être aussi frigide que moi : même si je n’ai jamais raté un examen, je n’ai jamais été fière de ma méthode jusqu’au-boutiste et extrémiste qui m'a value quelques crises nerfs et de larmes.
  2. Manger sainement et suffisamment : je perdais systématiquement 5-6 kilos en session. C’est pas mal pour les vacances, mais c’est clairement rajouter de la fatigue physique au surmenage.
  3. Faire des pauses productives : j’ai commencé à faire plus de sport en Master et j’allais courir le soir après avoir étudié. Ça fait un bien fou ! Déjà on se bouge les fesses, on évacue le stress et on se booste pour le lendemain.
  4. Relativiser : même si c’est plus facile à dire avec du recul…

Enfin, n'oubliez pas chères étudiantes qu'on croit en vous et en votre réussite ! On vous envoie du love et des good vibes. 

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