Les 10 bonnes questions à poser à sa banque

Mis à jour le 16 février 2018 par ELLE Belgique
Les 10 bonnes questions à poser à sa banque

L’argent, autant bien le gérer, avec des pros aptes à nous guider. Comment on fait pour les tester ?

Ca y est, on a enfin trouvé le temps de booker un rendez‑vous avec la personne à qui on va demander de gérer nos sous. L’occasion de parler de la pluie et du beau temps ? De prendre des nouvelles de ses enfants ? Pas vraiment. Que l’on soit déjà cliente de cette banque depuis un bail ou que l’on soit en train d’en changer, on plonge dans une vraie conversation qui va nous éclairer sur le niveau de confiance qu’on peut lui accorder.

1/ Qui est-il/elle ?
La personne qui se tient devant vous va connaître des tas de choses vous concernant en plus de gérer vos finances. Il est normal que vous en sachiez un peu plus, vous aussi. « Quelle est son expérience, quelles sont ses spécialités, reçoit-il/elle régulièrement des formations ? », explique Veerle Haenebalcke, Managing Director/Head of Distribution chez Deutsche Bank. Si on a vraiment envie de lui demander s’il est marié ou si elle va nous filer l’adresse de son coach sportif, on peut... Mais après.

2/ Pourquoi je choisirais sa banque en particulier ?
« Si vous êtes déjà cliente, il est bon de se le faire rappeler de temps en temps.
Et si vous pensez le devenir, c’est essentiel. Quelle est la plus-value de cette banque en particuler ? Qu’a-t-elle de différent à proposer ? », poursuit Veerle.

3/ Comment voit-il/elle notre collaboration ?
« Est-ce que vous pouvez joindre votre conseiller quand vous voulez ? Par téléphone, par e-mail, via les réseaux sociaux ? La disponibilité est aussi un critère à tester. » Il est important de pouvoir fixer des rendez-vous réguliers, quelques fois par an, selon vos besoins, pour vous rassurer quant à des questions spécifiques, mais aussi pour anticiper certains changements dans le cours de votre vie. Avant de prendre une grande décision, vous consultez vos proches, vos confidentes, vos amis. Et un coup de fil ne suffit pas. Rien ne vaut un face to face en vrai, même avec votre banquier !

4/ Est-ce que mon « portefeuille bancaire » actuel est en ligne avec
mes objectifs ?
« Déjà, les objectifs, on les définit : quel est mon horizon de placements, quels sont les risques, quels sont mes projets. On ne va pas se comporter, financièrement parlant, de la même manière si on veut acheter un bien, si on veut prévoir un beau voyage ou si on a envie d’investir de l’argent pour obtenir un bon rendement », insiste Veerle. « C’est une question très large, mais c’est vraiment la première chose qu’il faut aborder ». Un bon bilan de la situation actuelle et des projets à venir, en somme.

5/ Est-ce que les produits bancaires auxquels j’ai déjà souscrit sont de bonne qualité ?
Si on n’a jamais investi, c’est l’occasion de se pencher, ensemble, sur les meilleurs produits du moment. Sur ceux qui offrent de bons rendements. « Il faut oser demander si les produits bancaires « maison », proposés par les banques traditionnelles, sont suffisants. Est-ce que ma banque actuelle peut aussi me proposer les meilleures solutions du marché ? Est-ce que je vais obtenir un conseil très large, y compris sur des produits qui sont émis par d’autres institutions financières ? », indique Veerle. En clair, si mon/ma conseiller/ière ne peut me parler que de ce qu’il/elle a sous la main en termes d’offres, sans avoir une vision globale et des points de comparaison par rapport à ce qui se fait ailleurs, sans impartialité, il est peut-être temps de le/la secouer (gentiment, s’entend !).

6/ À combien s’élèvent les frais ?
« Les frais de gestion de mon portefeuille sont élevés ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi aussi ? Est-ce qu’il y a des frais d’entrée pour investir dans des solutions de placements ? », précise-t-elle. ça n’a l’air de rien, comme ça. Mais au bout de l’année, dans certains cas et certaines banques, les frais de gestion et autres frais d’entrée peuvent vraiment s’avérer importants. Il est important de s’y intéresser pour éviter les mauvaises surprises.

7/ Est-ce que je vais bénéficier d’un suivi actif de mon portefeuille ?
« Quand il y a une modification d’un de mes produits, si quelque chose n’est plus tout à fait en ligne avec mes objectifs, est-ce que la banque va me contacter ? » Parce qu’en effet, avec tout ce qu’on a à gérer, au quotidien, on risque de zapper une info, de laisser dormir nos placements. C’est là que le/la conseiller/ière doit se montrer proactif/ve, pour aller en permanence dans le sens de nos intérêts.

8/ Est-ce qu’il/elle gère aussi le suivi des produits qui viennent d’une autre banque ?
Si vous transférez votre portefeuille d’une banque à une autre, il ne faudrait pas que vos nouveaux conseillers négligent certains produits. « On doit pouvoir obtenir un conseil sur un large éventail de produits. C’est le cas chez Deutsche Bank. Nous proposons une analyse globale. C’est important pour pouvoir donner de bons conseils, accompagner des choix et les compléter », insiste Veerle.

9/ Si des événements se présentent dans ma vie privée, est-ce que je peux compter sur ses bons conseils ?
Notre banque n’est pas un cabinet de consultation psy, O.K. Mais quand on divorce, quand on se sépare, quand on fait face à la disparition d’un proche, à un changement de carrière, on doit pouvoir compter sur quelqu’un qui nous soutiendra d’un point de vue conseils financiers. « On doit pouvoir obtenir un rendez-vous rapide et se décharger des questions pratiques lorsqu’on a des gros stress ou émotions à gérer... »

10/ Et si je n’ai vraiment, mais alors vraiment pas le temps ?
Il est alors d’autant plus important de s’assurer que cette banque propose des solutions pour nous décharger d’un maximum de choses. On doit pouvoir déléguer la gestion de nos avoirs à des spécialistes qui s’occupent alors de notre portefeuille et nous filent des reportings réguliers. C’est le cas ? Alors ça, c’est la tranquillité pour de vrai !

deutschebank.be/contact

Cette rubrique a été réalisée en étroite collaboration avec Deutsche Bank.
www.deutschebank.be