Et si prendre soin de sa peau revenait aussi à prendre soin de soi et de son mental ? C’est en partant de cette question que la marque Neuraé a vu le jour. Après avoir séduit les États-Unis et la France, Neuraé débarque en Belgique avec une promesse singulière : réconcilier cosmétique et neurosciences pour proposer une routine qui agit sur la peau, mais aussi sur notre humeur.

Derrière cette idée un peu folle — mais totalement ancrée dans la recherche —, il y a plus de dix ans de travail scientifique, une équipe passionnée et une vraie conviction : nos émotions, notre rythme de vie, notre niveau de stress… tout cela influence directement l’apparence de notre peau. Et inversement. La peau est notre plus grand organe, et elle communique en permanence avec notre cerveau via des neurotransmetteurs. Une réalité scientifique encore peu explorée par l’univers cosmétique, que Neuraé a décidé de placer au cœur de ses formules. « C’est un champ de recherche qu’on trouvait passionnant, mais qui ne rentrait pas dans le cadre de ce qu’on faisait déjà », explique Philippe d’Ornano, président du groupe Sisley à l’origine de la marque. « On ne voulait pas surcharger une autre marque, alors on a décidé d’en créer une nouvelle, avec une équipe, une logique et une esthétique bien à elle. »

Une approche neuro-cosmétique inédite

Dès le départ, Neuraé ne s’est pas contentée d’ajouter un ingrédient tendance à ses formules. La marque repose sur un triptyque scientifique : les neuro-actifs, les neuro-parfums et les neuro-textures. Trois piliers qui traduisent le lien peau-cerveau dans une gestuelle beauté quotidienne.

Les neuro-actifs, d’abord, sont des ingrédients capables d’agir sur certains neurotransmetteurs de la peau. Ces derniers peuvent être responsables de micro-inflammations, d’une perte d’éclat, d’un affaiblissement de la barrière cutanée. En modulant leur action, Neuraé promet une amélioration visible de la peau. Mais aussi du bien-être. « Ce qui est intéressant, c’est qu’on a réussi à mesurer l’impact émotionnel de certains soins », raconte Philippe d’Ornano. « Pas seulement via les retours utilisateurs, mais via de vrais protocoles de recherche. On a travaillé avec des laboratoires spécialisés, on a reproduit de la peau avec des terminaisons nerveuses pour observer comment elle réagit à certains ingrédients. »

Les neuro-parfums, ensuite, agissent eux aussi sur le cerveau — mais cette fois-ci par l’olfaction. Certaines senteurs ont le pouvoir d’activer des zones du cerveau associées à la sérénité, à la joie, ou à l’énergie. Une discipline en plein essor, que la marque exploite dans ses boosters d’émotions : des roll-on parfumés à appliquer sur les points de pulsation, au fil de la journée.

Enfin, les neuro-textures misent sur le toucher et la sensorialité. Les soins sont formulés pour glisser sur la peau, envelopper, réconforter, et faire de l’application un moment presque méditatif. « Il y a un effet presque instantané », confie d’Ornano. « Certains produits procurent une sensation de calme, d’autres donnent un coup de boost. C’est très personnel, mais ça se ressent. »

Une routine en fonction de l’émotion du moment

À son lancement, Neuraé a choisi de miser sur trois émotions clés : joie, énergie, et sérénité. Chaque routine comprend deux produits : une crème pour le visage, et un booster émotionnel à base de neuro-parfum.

  • Joie, c’est la gamme qui redonne de l’éclat au teint et du glow aux matins ternes.
  • Énergie cible les peaux fatiguées et manque de tonus.
  • Sérénité apaise, décongestionne, et lisse les traits tendus.

Les formules sont vegan, naturelles à 94 % minimum, testées dermatologiquement, et pensées pour être compatibles avec toutes les peaux, même sensibles.

Le sérum Harmonie, véritable cœur de la gamme, est un soin universel, conçu pour rééquilibrer l’écosystème cutané tout en stimulant les récepteurs du bien-être. Il est d’ailleurs le best-seller de la marque depuis ses débuts. « J’ai reçu des vidéos de clients, hommes comme femmes, qui s’appliquaient les produits en se filmant, en disant à quel point ça leur faisait du bien », sourit Philippe d’Ornano. « Il y a quelque chose de très affectif qui se crée autour de Neuraé. »

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Des produits qui donnent envie d’appuyer sur pause

Le dernier-né de la gamme ? Une huile Harmonie lancée tout récemment. Elle reprend la même signature olfactive que le sérum, et s’adresse en priorité aux peaux sèches ou inconfortables.

En septembre, la marque prévoit également le lancement d’un masque de nuit qui coche toutes les cases : hydratant, lissant… et bénéfique pour le sommeil. Oui, vous avez bien lu. Le masque agirait sur les récepteurs de la mélatonine, l’hormone du sommeil, pour favoriser une nuit plus réparatrice. « C’est un soin que vous appliquez en couche moyenne, comme une crème de nuit, puis vous allez dormir », précise d’Ornano. « Et au réveil, le teint est plus frais. Ce produit est très attendu, on a dû le garder sous clé au siège, tout le monde veut en emporter un pot. »

Une marque autonome, une identité affirmée

Même si Neuraé bénéficie de l’expérience et des moyens d’un grand groupe, elle a été pensée comme une marque à part entière, avec son propre ADN. Pas de logo partagé, pas d’esthétique “luxe” classique, mais une image douce, sensorielle et contemporaine. Les flacons sont élégants, sans être ostentatoires. Les produits, haut de gamme, mais pas inaccessibles. « On ne s’est pas posé la question du prix comme un élément marketing », explique Philippe d’Ornano. « On a formulé les produits qu’on voulait, puis on a déterminé leur prix en fonction du coût réel de production. Résultat : c’est un peu moins cher que d’autres marques premium. » La marque se veut également responsable, avec des formules clean, des packagings recyclables et une attention particulière portée à l’impact environnemental global.

Une autre idée du parfum

Si les boosters d’émotion peuvent sembler anecdotiques au premier abord, ils sont en réalité au cœur de la philosophie Neuraé. Ces petits roll-on s’emportent partout et s’appliquent comme un rituel de recentrage — sur les poignets, les tempes, la nuque. « Le parfum, ici, n’est pas là pour séduire, ni pour affirmer une identité », précise Philippe d’Ornano. « C’est un parfum pour soi. Un moment intime. » Ce geste olfactif, simple et rapide, devient un outil pour se reconnecter à ses sensations. Un coup de fatigue dans l’après-midi ? Un coup de roll-on Énergie. Besoin de décompresser après une journée dense ? Un passage de Sérénité au creux des poignets. « C’est une autre manière de penser le soin. Ce n’est pas cosmétique ou psychologique. C’est les deux. »

 

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Avec Neuraé, la cosmétique ne se contente plus de lisser ou hydrater. Elle devient un levier pour mieux vivre dans sa peau, au sens propre comme au figuré. Une marque nouvelle génération, sensorielle, ancrée dans la recherche.

Dans une époque où l’on cherche à ralentir, à mieux comprendre ce que l’on ressent, à prendre soin de soi autrement, cette vision de la beauté semble particulièrement en phase. Reste à voir si le public belge sera aussi réceptif qu’ailleurs. Mais à en croire les premiers échos, Neuraé pourrait bien faire partie des marques qui marquent un tournant.