J’ai testé le vélo Cowboy et je ne m’attendais pas à ça

Publié le 17 décembre 2020 par Marie Guérin Photos: Rosalie Bartolotti
J’ai testé le vélo Cowboy et je ne m’attendais pas à ça J'ai testé le Cowboy V3

Il avait beaucoup d'allure ce vélo quand il a passé les portes de la rédaction: avec son cadre en aluminium et son design super abouti qui lui donnent un air de Silicon Valley. Mais j'avais beau fanfaronner devant les filles en tenant le guidon, je n'en étais pas moins intimidée...

Mon profil cycliste ? Heu... comment dire. Officiellement, je prétexte que je ne peux pas monter sur un vélo, parce que j'ai le vertige. En vrai, je n'en ai pas chevauché depuis au moins 20 ans (quoi, t'avais 5 ans ? Mouais) et cette activité hautement sportive me paralyse: et si je me prenais une bordure ? Et si je tombais en m'arrêtant ? Et s'il était trop lourd ? Et puis, je vais où, en fait ? Bref. On est loin de la citadine super habile qui se faufile entre les motorisés. Mais bon, j'avais promis de tester.

Cowboy 3, pour les nulles

Cowboy 3
Cowboy, 3e génération

Bien sûr, tout le monde connait cette success story belge. Lancée en 2017 par Adrien Roose, Karim Slaoui et Tanguy Goretti, la start-up bruxelloise Cowboy ambitionne d'améliorer la mobilité urbaine grâce à ses vélos électriques innovants. Leur communauté (très connectée !) a déjà parcouru 15 millions de kilomètres, de quoi donner le tournis.

La 3e génération de vélos a débarqué sur le bitume et c'est le modèle que j'ai pu tester. Alors, on est prête ?  Je me connecte à l'application, je déverrouille le vélo qui s'allume (classe !), la batterie affiche le maximum de barres, je m'accroche et c'est parti !

Le vélo est léger (16,9 kg), je le ressens à peine. Je me laisse emporter par le mouvement, sans effort (le système s'enclenche instinctivement pour faciliter la conduite dans les montées) et je me surprends à me demander pourquoi j'avais laissé tomber le vélo. Quelle peur du vide ? Quelles bordures ? Plus qu'un simple véhicule, c'est vraiment un allié.

Le confort d’un vélo électrique

Évidemment. J'aurai dû y penser. Le vélo électrique, c'est le confort assuré. La technologie permet une sécurité incroyable: déverrouillage du vélo automatiquealerte voldétection d’accidentcartographie de la qualité de l’air, Siri, navigation, géolocalisation du vélo, il ne peut absolument rien m'arriver. Toutes les interrogations laissent place au simple plaisir de bouger.

Cowboy déploie également son service mobile qui permettra de réserver en ligne une réparation (gratuite - durant les deux ans de garantie) où que l'on soit !

cowboy v3
Le vélo, c'est cool finalement !

Crash détection, la belle innovation

Et pour celles qui avaient encore des doutes, la marque propose une nouvelle mise à jour pour tous les propriétaires des modèles V2 et V3: Crash detection. Une technologie qui permet de prévenir immédiatement deux proches lorsqu'un accident est détecté. Magique ? Bien pensé, surtout. Des capteurs de vélos et le GPS détectent via l'appli un éventuel accident. On a alors 60 secondes pour indiquer que tout va bien, sinon, deux contacts d'urgence reçoivent une notification avec notre localisation. Cette technologie vient compléter le dispositif de sécurité déjà en place avec les feux intégrés, le feu arrière qui clignote automatiquement quand on ralentit, les pneus anti-crevaison et les freins à disques hydrauliques.

Outre son look indéniable qui nous donne des airs de Calamity Jane urbaine à la conquête de l'Ouest (et du reste), je dirais que son confort et sa simplicité de prise en main sont ses qualités principales. Pas besoin d'être sportive, pas besoin d'être hypra-connectée, même pas besoin d'aimer faire du vélo. Juste avoir envie de profiter d'une mobilité douce et d'un grand bol d'air. Bah, tout le monde en fait, non ?

J'ai donc résumé cette expérience épiphanique en une phrase (quand on est venu m'enlever les doigts du guidon, parce qu'il a bien fallu le rendre): JE.VEUX.CE.VÉLO !

Facile, il sera à toi dès 2290€. Ça fait combien en paires de Louboutin ?!