Hermès et la durabilité : les courts-métrages poétiques et utiles

Publié le 14 août 2018 par Elisabeth Clauss
Hermès et la durabilité : les courts-métrages poétiques et utiles

Le vrai luxe, c'est à la fois le savoir-faire, l'attention portée au travail des artisans et à la fabrication d'un produit pérenne, mais aussi la conscience de son impact sur son environnement et son époque. Hermès présente les films « Empreintes sur le monde », une série de courts dévoilant les actions d’Hermès en matière de développement durable.

Ce sont des petits joyaux de sensibilité, la fierté du travail de la main porté au rang d'art, la transparence d'une Maison de tradition et de transmission qui est l'une des dernières, au monde, à pouvoir revendiquer la qualité extrême d'un luxe authentique, de la conception au service clientèle.

A Londres, Hermès on découvre le travail de l’illustratrice anglaise Alice Shirley, qui interprète la beauté et la richesse de la planète à travers des hommages imprimés.

A Paris, c'est l'oeuvre de patience du cinquième étage du 24 Faubourg, l’atelier de Laurent Goblet, sellier chez Hermès depuis quarante ans, a pris des airs de bureau d’étude pour la création de la selle Arpège avec la championne allemande de dressage Jessica Von Bredow-Werndl. Arçon, siège, quartiers, sanglons, tout est question d’équilibre dans ce métier enfourché par Hermès depuis plus de 150 ans.

A Sorède dans le Sud de la France, les habitants du village tressaient fouets et cravaches en bois de micocoulier, jusqu’à ce que l’automobile et les tracteurs ne prennent le pas sur le cheval. Un atelier travaille encore ce bois souple et résistant au pied des Albères, au sein d’un établissement ouvert aux personnes en situation de handicap mental. Hermès lui confie la fabrication de toutes ses cravaches et kits de dressage.

A Kyoto, les estampes prisonnières des blocs de pierre ont inspiré les papiers marbrés des maîtres-relieurs japonais. Après des années de recherche, c’est au Japon qu’a été retrouvée cette technique du marbrage de la soie, à partir de pâte d’amidon teinte dans la masse puis comprimée.

A Pantin, en France, les frères Prudhomme, Lionel et André, contremaîtres à la maroquinerie, emploient leur technique affûtée par une quarantaine d’années de maison à transmettre aux artisans-selliers les secrets de finitions impeccables, les exigences du sac parfait.

A Londres, sous les 320 mètres de béton de la Trellick Tower, s’épanouit la Goldfinger Factory. Dans ce « West London » défavorisé, les ressources du quartier sont transformées en or. De jeunes gens deviennent des apprentis doués, avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès. Bois et tôles de récupération se métamorphosent en meubles design. Un projet social centré sur le style.

A Kongussi, au Burkina Faso, l’association Tiipaalga enseigne aux femmes comment construire des foyers économes en bois, moins polluants et améliorant les conditions de vie. Une idée parmi l’ensemble des initiatives soutenues localement par Hermès à travers le fonds Livelihoods.

A Montbron, en France, l’installation de la maroquinerie Hermès a sauvé ce village de 2.200 habitants qui tombait dans l'oubli. Des familles s’installent à nouveau, une classe de maternelle a rouvert, la vie associative reprend.

A travers la collection de films « Empreintes sur le monde » réalisée par le cinéaste et documentariste Frédéric Laffont, on découvre la façon dont Hermès s'implique dans son époque. La longévité de l’entreprise trouve ses racines dans le sens de la responsabilité, la quête d’authenticité, le respect du temps et des ressources issues de la nature. Ces différentes histoires racontent comment Hermès s’attache à créer des objets qui traversent le
temps, et à tisser des liens avec ceux qui l’entourent. Des petits docus passionnants, à regarder pour apprendre, et se retrouver soi-même enrichi d'un peu plus de connaissance à propos de l'artisanat.