8 livres à dévorer sur un transat

Mis à jour le 19 février 2018 par ELLE Belgique
8 livres à dévorer sur un transat

Un transat, un bouquin, vous êtes bien...

6

  • Le plus glaçant

Robbie, cinq ans, est enlevé dans un centre commercial. Son ravisseur, Daddy Love, collectionne les petits garçons dont il abuse avant de s’en débarrasser une fois qu’ils sont adolescents. Manipulateur, sans scrupule, violent, il fait de Robbie son esclave. À la veille de son douzième anniversaire, celui-ci s’échappe et retrouve ses parents. Mais peut-on reprendre une vie normale après un tel calvaire ? Glaçant de cruauté. LD

>>> «  Daddy Love », de Joyce Carol Oates (Philippe Rey).

1/

2

  • Le plus inspirant

Belle idée de rééditer, sous un nouveau titre, ce Tatiana de Rosnay d’avant le triomphe de son « Elle s’appelait Sarah ». Parce que dans ce roman quasi inédit, Margaux, célèbre chef d’orchestre, décide d’organiser un dîner avec les quatre amants qui ont compté dans sa vie. Le bilan lucide et poétique d’une quadra. ND

>>> « Partition amoureuse », de Tatiana de Rosnay (Livre de Poche).

2/

5

  • Le plus cynique

Si vous avez aimé « Mauvaise fille » et « Rien de grave », vous retrouverez ce qui vous avait séduit : un esprit tourmenté par la violence de la vie, des sentiments dans l’intimité d’une héroïne marquée par une enfance malheureuse. Car si Louise, le double littéraire de Justine Lévy, a décidé d’opter pour la gaieté, elle va vite se rendre compte que c’est mission impossible. ND

>>> « La Gaieté », de Justine Lévy (Livre de Poche).

3/

3

  • Le plus bluffant

Varian est né prématurément. Arrivé alors que ses parents ne l’attendaient plus, il grandit couvé par sa mère. Surdoué, il est timide et solitaire. Quand son père doit quitter le pays, sa mère sombre dans une douce folie. C’est pour la sauver que Varian décide de partir à la recherche de son père et atterrit à Terrebrute, où violence et pratiques dictatoriales font loi. Arrêté, emprisonné, Varian raconte son histoire sous la torture. On découvre peu à peu que le jeune homme timide, empoté et terriblement attachant qu’on pensait connaître est finalement le personnage le plus monstrueux de l’histoire. Manger ou être mangé, il a choisi. LD

>>> « Le Club des miracles relatifs », de Nancy Huston (Actes Sud).

4/

8

  • Le plus « amour envers et contre tout » 

Un classique de la célébrissime Patricia Highsmith, reine du thriller psychologique dont plusieurs bouquins ont été adaptés au cinéma, notamment par Hitchcock. Carol, riche et belle, et Thérèse, vendeuse dans un grand magasin, tombent amoureuses l’une de l’autre. Mais Carol est mariée et mère d’un enfant, ce qui, en 1950, va soulever bien des problèmes... ND

>>> « Carol », de Patricia Highsmith (Livre de Poche).

5/

7

  • Le plus débridé

Réédition de ce roman qui, à l’époque de sa sortie en 1988, en avait choqué plus d’un. L’histoire d’un jeune aristocrate anglais, homosexuel et nihiliste, qui multiplie les aventures. La description d’une époque, celle de la liberté sexuelle dans la communauté gay,  avant le fléau du sida. ND

>>> « La Piscine-bibliothèque », d’Alan Hollinghurst (Livre de Poche).

6/

1

  • Le plus haletant

Les vacances, c’est le moment idéal pour ouvrir le dernier Harlan Coben. Il ne nous a pas déçues depuis « Ne le dis à personne »,  adapté brillamment au cinéma par Guillaume Canet. « Tu me manques » n’échappe pas à la règle. ND

>>> « Tu me manques », de Harlan Coben (Pocket).

7/

4

  • Le plus cinématographique

On vous conseille ce roman, pas seulement pour le lire avec les visages de Leonardo DiCaprio et Tom Hardy en tête, mais surtout parce que son histoire haletante et ses personnages rudes font de son auteur, Michael Punke, une sorte de Victor Hugo du XXIe siècle. Si avez vu le film, vous constaterez que le livre, beaucoup plus proche de la véritable histoire dont il est inspiré, est très différent et beaucoup moins sanglant. ND

>>> «  Le Revenant », Michael Punke (Livre de Poche).