Au détour des sentiers arborés, en retrait du tumulte bruxellois, des enfants courent, ballon au pied, entre les façades en brique claire. « Ce qu’on apprécie avant tout ici, c’est le cadre verdoyant, les espaces verts qui s’intercalent entre les bâtiments, et cette sensation d’ouverture partout autour de nous », raconte un habitant des Les Promenades d’Uccle, père de quatre enfants.

La configuration des lieux encourage une vie dehors, partagée : « Les terrasses spacieuses et les circulations douces créent un environnement propice à la vie de famille. Les enfants jouent au football ou font du vélo entre les immeubles. Le quartier est calme, sans être isolé. »

Relié aux chemins menant aux zones Natura 2000, tout en restant proche de la gare de Calevoet et du quartier prisé du Fort-Jaco, le site conjugue accessibilité et respiration. Une rare combinaison entre nature et proximité. « Pour Uccle, c’est même plutôt accessible d’un point de vue financier », souligne-t-il.

Mais c’est peut-être la topographie du terrain, en pente douce, qui réserve les plus belles surprises. « Ça permet d’avoir de très jolies vues dès les étages inférieurs. Nous sommes au deuxième, et mes enfants adorent observer au loin les illuminations de la centrale de Drogenbos. C’est un paysage inattendu, presque poétique, la nuit. »

Ce témoignage résume à lui seul l’ambition portée par les architectes de Espace Architectes et A2RC dès le début du projet : faire naître un quartier où l’on vit bien, au contact du paysage, dans une architecture sobre et harmonieuse.

L’architecture comme prolongement du site

Pensé pour s’ancrer dans le relief naturel du lieu, le projet porté par BESIX RED et MATEXI se distingue par sa capacité à dialoguer avec son environnement plutôt qu’à s’y imposer. « Nous avons veillé à créer des immeubles de grande qualité, aux lignes très horizontales, en travaillant la teinte claire des briques, la légèreté des toitures plates, la générosité des baies vitrées et des terrasses », explique Paul-Emile DURANT, l’un des architectes à l’origine du projet et qui en a assuré le suivi dès ses premières esquisses.

La pente douce du terrain, orientée vers le nord, a été l’un des principaux défis. L’équipe a redoublé d’attention pour garantir un maximum de lumière naturelle, tout en valorisant les vues sur le paysage environnant. Chaque bâtiment est implanté avec précision, dans un souci constant de confort, d’intimité et d’intégration paysagère.

Le résultat ? Une architecture discrètement intégrée depuis les zones vertes, qui laisse le sol respirer et évite les ruptures visuelles. 

Une grande partie des 13 hectares du site reste d’ailleurs en Zone Verte ou Zone Verte à Haute Valeur Biologique.

Un cadre de vie durable et réfléchi

Nichoirs intégrés, éclairage modéré en lisière, reconstitution des sentiers : chaque geste prolonge un dialogue entre habitat et paysage.

Les immeubles sont équipés de citernes de récupération d’eau, de bassins d’infiltration et d’un réseau séparatif. Une zone de lagunage complète la gestion douce des eaux.

Mobilité apaisée, parkings en sous-sol, mixité sociale favorisée par des logements conventionnés : tout ici vise à construire un quartier cohérent, respectueux de l’environnement et de ses habitants. 

Dernière opportunité de rejoindre un quartier unique

La quatrième et dernière phase du projet est lancée. Elle comprend 12 maisons et 58 appartements, dans la continuité architecturale et paysagère des étapes précédentes. Avec cette étape finale, Les Promenades d’Uccle comptera au total 298 logements, dont 238 appartements et 60 maisons. Un aboutissement discret, qui résume l’esprit du lieu : équilibre, attention au détail, et qualité de vie partagée.

Cet article a été rédigé en étroite collaboration avec Les Promenades d’Uccle.