L’écriture inclusive : un pas en avant vers l’égalité, avec Juliette Debruxelles

Publié le 17 novembre 2022 par Fanchon Giltay
L’écriture inclusive : un pas en avant vers l’égalité, avec Juliette Debruxelles © Juliette Debruxelles

Bien que l’écriture inclusive n’ait pas encore réussi à convaincre tout le monde, elle constitue pourtant un précieux outil de progrès vers l’égalité. Juliette Debruxelles, engagée sur les questions de diversité et d’inclusivité travaille quotidiennement avec l’objectif de petit à petit instaurer ce concept dans les plus grandes institutions.

L’écriture inclusive, c’est quoi ?

Dans l’écriture inclusive, on ne parle pas uniquement de genre. Elle concerne aussi toutes les autres formes de précautions, de discriminations. On parle d’inclusivité en terme d’âge, de handicap, de situation familiale. Par exemple, une publicité parlant d’une famille avec un papa, une maman et deux enfants blonds ne coche évidemment pas toutes les cases de l’inclusivité. Cette image n’est absolument pas représentative de la population.

On parle donc d’une écriture inclusive au sens large. Une écriture qui génère beaucoup de stress et de tensions entre le camp des pour et des contre. Certaines personnes sont rigoureusement attachées à la langue française, à son histoire. D’autres souhaitent tant bien que mal faire évoluer la langue tout en suivant l’évolution de la société elle-même.

Une fois les personnes convaincues, encore faut-il qu’elles puissent l’utiliser à bon escient. Afin de débuter dans l’écriture inclusive, commencez par utiliser le dédoublement. C’est-à-dire que lorsque vous utilisez un mot genré, écrivez-le autant au féminin qu’au masculin ; Les clients et clientes. Une seconde manière de développer son écriture inclusive est d’utiliser des mots neutres. Remplacez par exemple le mot « client » par « la clientèle » qui reprend à la fois les hommes et les femmes.

L’écriture inclusive s’utilise aussi bien dans le domaine privé que professionnel. À titre individuel lorsqu’on écrit à ses collègues par exemple mais aussi dans le cadre de très grosses organisations voulant faire passer le cap de l’écriture inclusive aux communications commerciales.

Les 3 phases de l'inclusivité 

  1. Rassurer : il n’est pas question de massacrer les chefs-d’œuvre de la littérature.
  2. Créer des consensus : c’est-à-dire ne pas imposer l’écriture inclusive du jour au lendemain dans une organisation, une entreprise, mais le faire de manière plus souple.
  3. Application plus large : Il ne faut pas arriver dans une société et décréter que tout le monde doit écrire en inclusif sans savoir comment faire, cela va braquer l’équipe. Il faut privilégier la lisibilité et la compréhension

L'aventure de l'écriture inclusive vous tente ? Venez rencontrer Juliette Debruxelles lors du ELLE Active forum ces 18 et 19 novembre! 

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